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 Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER

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Dante N. Rochester
Dante N. Rochester

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Messages : 97
Avatar : Max Irons
Bric-à-brac : C'est en inclinant le menton qu'elle réalisa combien ils étaient hauts, et elle sourit. Elle se sentait bien, elle le lui dit : puis elle se tut. Il s'était baissé sous le poids de la voûte céleste, et ce fut comme si jamais elle n'aurait la force de le soulever à nouveau.
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and though she be but little, she is fierce.
W. SHAKESPEARE


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MessageSujet: Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER   Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER EmptyMer 6 Aoû - 21:32

Dante Nathaniel Rochester
Dreams & Ghosts ♔ Max Irons
Paperasse inintéressante : Je m'appelle Dante. Mon deuxième prénom est Nathaniel, mais il est inutile de le préciser, vous allez l'oublier, n'est-ce pas ? Je passe plus de la moitié de mon temps avec des personnes qui n'ont aucune idée de qui je suis de toute façon, donc au bout du compte Dante ou Némo, vous savez... Je suis détective depuis plus de dix ans, bien que les cinq premières années, je m'auto-enchantais de ce titre que par consolation personnelle.
J'ai 27 ans, et je suis né à Munich - en Allemagne - bien que mes parents furent d'origine française et anglaise. J'ai principalement vécu pas loin de l'état du Michigan, ce pourquoi j'ai fini dans un orphelinat de Détroit suite à l'incarnation de mon géniteur. J'ai déménagé à Boulder il y a quatre ans. Il semblerait que la ville m'ait rendu assez fou pour vouloir y rester ! Statut social et orientation sexuelle : Célibataire et hétérosexuel. Trois raisons de me détester : Je ne vous aime pas non plus, je fais exprès d'apprécier ce que vous n'aimez pas, et ma capacité à pouvoir vous lire avec autant de plaisir et de compréhension que si je lisais un bon vieux roman, risque de vous rester en travers de la gorge. Le truc qui fait qu'on craque pour moi : L'humain est toujours attiré vers ce qui le repousse. Le pourquoi du comment je suis barjo : L'explication est dans la partie "mon secret", donc je vais éviter ici de faire un roman. Vous comprendrez vite mon côté un peu décalé en croisant mon chemin, que ce soit dans mon style vestimentaire presque toujours sophistiqué, ou bien au travers de mes mots et de mes habitudes. Certains diront que je suis "has been", d'autres simplement désuet ou vieux jeu.Ma plus grande peur : Échouer à ma tâche. I know you love me : Post Vacant ! Crédits : Riddle, et un(e) gentil(le) inconnu(e).
Secret inavouable
J’ai vécu sous le toit d’un tueur en série. Vous savez, une sorte de Dame Blanche - mais de sexe masculin - qui ,suite à la mort prématurée de sa femme, se venge sur tous les couples qui ont le malheur de croiser sa route (sans mauvais jeu de mots). Comment alors, pourrai-je décemment échapper à la folie sans en être affecté un minimum ? Mon secret n’en est pas réellement un, mais ne regarde personne sinon moi, et ceux qui font appel à mes talents. Être un détective n’est en soi guère chose simple, surtout si votre domaine d’enquêtes ne concerne que les personnes disparues ou supposées mortes. Sympathiser chaque jour avec la mort pourrait finir par vous faire perdre les pédales… à vous, ou même à ceux qui vous entourent. Mais je ne suis pas un détective comme les autres. Vous remarquerez que mes ustensiles de travail sont très… particuliers. Tout comme mes mœurs. Osez simplement les critiquer !
Le génie créateur
Hey, salut, habitants de BAD ! Moi c'est pareil, je suis content de te rencontrer (ahem) et, dans la vie, je suis connu pour avoir soufflé un nombre incroyable de bougies, parce que j'ai déjà un an de plus que l'année dernière, quoi, c'est énorme. Si j'ai envie de participer à un sujet d'intégration en RP dès ma validation ? Non, merci. Entre nous, je trouve que ce forum est loin d'être fait pour moi ! tiens d'ailleurs c'est pour ça que je suis là, non ? D'ailleurs, si dans la vraie vie je devais faire partie d'un groupe, je pense que je serais plutôt du genre des T&G mais avec des penchants D&G sur les bords... Pour finir, comme j'ai super bien lu le règlement, dans un silence religieux et en prenant des notes sur un carnet, je peux vous dire que le code de validation est le suivant :Ok par Essylt.  Bébé cœur  Ne m'obligez pas à devoir donner son nom, je vous prie. Après elle va penser que les cadeaux qu'elle va recevoir sont de moi. (Non, non, ce n'est pas Imke !)
   


Dernière édition par Dante N. Rochester le Sam 9 Aoû - 13:48, édité 11 fois
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Dante N. Rochester
Dante N. Rochester

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MessageSujet: Re: Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER   Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER EmptyMer 6 Aoû - 21:33

« Il y a souvent plus de choses naufragées au fond d'une âme qu'au fond de la mer. »
Histoire ♔ Parce que Shakespeare n'a qu'à bien se tenir !
« 14 février 1995 »

« Un dahlia blanc, s’il vous plait. »

Mes yeux étaient fuyards, mais hors de moi l’effort de le cacher. Je n’avais certainement pas l’habitude d’acheter quoi que ce soit pour quiconque, et je fus encore moins du genre à contribuer aux revenus de quelle que fête commerciale qu’il soit. Ce fut donc le fruit du hasard qui poussa ce vieil homme à s’adresser à moi avec une façon de parler ma foi assez éloquente pour me convaincre de lui faire gagner quelques sous.

« Très bon choix ! » répondit le vieil homme.

C’était effectivement un très bon choix, ou du moins le seul qui me vint à l’esprit en fonction de l’étalage du jour et de mes desseins. Le choix de la fleur s’expliquait par le message qu’il transmettait. On eût dit que le dahlia fut autrefois symbole de gratitude, et de modeste reconnaissance. J’espérais ne pas regretter cet élan de bonté envers cette femme qui s’occupait de moi depuis que…
Je n’avais jamais ressenti de réelle affection envers elle, bien qu’elle occupa un tiers de mes journées. Toutefois, cette bonne femme fut pour moi l’équivalent d’une tutrice, réparant pots cassés de mon père et écarts à son rôle de géniteur. Elle devait bien mériter cela, non… ?

« Merci. » grommelai-je, l’air pensif, en adoptant une voix plus rauque que d’habitude. Histoire de tenter de me vieillir un peu, probablement, ou bien de passer outre l’embarras qui m’accabla à cet instant.
Le chemin du retour fut plus rapide que d’habitude. Avais-je été animé de l’excitation d’offrir un présent pour la première fois que cela aurait été pareil : je ne la trouvai pas à son post, au contraire de chacun de mes retours d’école. Mon goûter n’avait pas été nonchalamment préparé comme de coutume, je n’eus pas à lui rappeler que la confiture à étaler sur mes tartines était de la framboise et non de l’abricot. Mes doigts se resserrèrent sur la tige de la fleur, tandis que je plissai le nez, rageur. Quand on veut faire plaisir… Peut-être que père l’avait congédié suite à un élan de bonté, mais alors où était-il celui-là ?
Nulle trace de lui dans toute la maison, et il ne restait que la cave à explorer. Or, le droit d’y pénétrer m’était interdit, avec la même excuse à chaque fois : « Mes affaires d’adultes sont toutes réunies en cette pièce, si jamais tu déranges quoi que ce soit, tu risques d'être témoin de la fureur du dragon ! » Et je n’en avais que faire de ce qu’il faisait, bien que je ne fusse guère à l’abri des fils manipulateurs de la curiosité. Mais jamais au point de désobéir pour si peu. Ma main sur la poignée de la porte qui me séparait du dédale d’escaliers ralliant la cave, je décrétai au bout du compte que faire demi-tour était sans doute préférable, mais un bruit provenant de la salle interdite résonna entre les murs sombres pour rebondir sur le dos de la porte en face de moi. Etait-il finalement bien ici ? J’appelai son nom trois fois, à différents décibels, mais aucune réponse en retour. Tant pis, il l’avait cherché. Je me glissai alors dans l’entrebâillement de la porte, cherchant à tâtons chacune des marches de l’escaliers jusqu’arriver dans l’ombre d’un angle. Des bruits d’ustensiles claquants entre eux et se plantant dans quelque chose de mou retint mon attention une minute. Aucun scénario n’aurait jamais pu ressembler à celui qui s’exécuta par la suite.
Quatre tâches écarlates apparurent sur le sol devant moi, et je ne pus m’empêcher de sursauter, esquissant un pas en arrière. Un frisson me grisa, comme en écho au mauvais pressentiment qui m’assaillait. Le bruit sourd d’un objet choquant le parterre de pierre suffit à me piquer au point de finalement surgir de l’ombre pour apparaître sur le pas de la salle, et mettre ainsi un terme aux questions sans réponses.
Et je le vis.
Mes jambes restèrent clouées au sol, comme enracinées à jamais par un sort ancestral et contre quoi je ne pouvais rien si ce n’est observer, tenter un mouvement, renoncer la seconde d’après. Et à cet instant, si l’on m’avait demandé qui j’étais, je n’aurais su que dire. Ce fut comme si l’aptitude même de parler m’eut été dérobé, comme si la mère curiosité était finalement parvenue à prendre contrôle de mon corps, conformément à la promesse chuchotée avant de pousser la porte qui me séparait du drame.
Je ne savais rien. Je ne voulais rien savoir.
Mon esprit décida de créer un flou, d’ignorer l’identité de la personne qui tenait fébrilement entre ses doigts étrangers ce tournevis planté dans la peau fine qui jadis couvrait la gorge d’une femme. Mais chacune des parcelles de mon corps hurlait, transpirait, pleurait mon père, et l’atrocité de l’acte dont je fus témoin. Mon esprit tenta d’inventer quelque mensonge, d’élaborer quelque illusion, mais tout se mêlait à l’incompréhension, rien ne pouvait en être extirpé. Rien si ce n’est l’image glauque de la situation, dont le rouge ressortait bien trop à mon goût.

Je ne savais rien.
Je ne voulais rien savoir.


J’ignore encore aujourd’hui si j’eus faiblis face à l’entreprise de demeurer silencieux, si quelque son filtra d'entre mes lèvres pour entreprendre de me trahir, si je sanglotais et que le bruit me rattrapa ou si mon père sentit simplement le poids de mon regarde sur ses épaules, mais ma présence ne tarda pas à être mise en lumière. Mon père se figea, et son expression à cet instant fut tellement mémorable que j’eus presque regretté de ne pas en avoir pu en sauver un bout. Je me souviens que l’idée d’articuler un mot, mon prénom peut-être, lui traversa l’esprit. Il se contenta de lâcher l’ustensile de torture et de faire un pas de côté, offrant ses traits à la lumière et mon espoir au néant. Il fit un pas vers moi, et déclencha au passage l’ouverture de l’étau qui resserrait mes jambes.
« 28 avril 1998 »


« Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire,
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer,
S'y jeter à mourir tous les désespérés,
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire... »


Pourquoi fallait-il que cela arrive, pourquoi à nous, pourquoi maintenant ? Ils allaient me séparer d’elle, et comme je ne parlais pas, ils n’auraient aucune idée de ce que cela me ferait. Les inconscients ! Il me fallait trouver quelque chose. Mais quoi ?
Dans la cour, mes yeux croisèrent son âme une fraction de seconde, et je sus qu’elle sut. J’eus l’impression que quelque chose en moi se brisa, comme si j’avais provoqué en elle l’ouragan d’une immense déception dont mon futur en orchestrait le chant fracassant. Je n’aurais jamais du… pourtant, il ne fut pas un jour où elle et moi omettions de faire en sorte de passer pour de turbulents enfants, impassibles aux règles, somme enfin pour ressembler en rien à l’atypique adopté dont tous parents rêveraient d’avoir. Rien ne passa outre, pas même notre hygiène. Ne pas se laver était devenu un jeu pour nous, quelque chose qui nous appartenait mais dont ils m’obligèrent à me défaire le jour où ils m’annoncèrent le pire. Il ne me restait qu’une poignée d’heures avant mon départ, et je ne pouvais me dérober à lui dire au revoir. Peut-être qu’en l’espérant bien fort, je me retrouverai à ouvrir les yeux, m’éloigner de ce mauvais rêve.
Cependant, ce furent ses yeux à elle qui m’extirpèrent de ma rêverie, et qui me firent réaliser que mes pieds me guidaient vers le muret que la fougueuse avait décidé de s’approprier. Le vert de ses yeux était doux. Les contempler des heures était un plaisir tant ils conversaient avec les miens avec une aisance dont elle seule avait le secret. Elle savait tout, et je ne pouvais me soustraire à sa compréhension. Par conséquent, je ne fus guère mais non sans regrets, surpris de voir s’évaporer le sourire qui étira ses lèvres, un instant pour moi. J’arrivai finalement à sa hauteur. Elle lisait un livre que je connaissais bien. Ses goûts n’avaient aucun secret pour moi. Mais je voulais qu’elle lève les yeux, qu’elle ne regarde que moi. Je cherchais son sourire, celui qu’on m’avait volé, je cherchais sa voix et ses paroles réconfortantes que je savais pourtant souvent dénuées de conviction. J’attendais qu’elle me demande de courir, de m’enfuir mais seulement avec elle, loin, loin de tous ceux qui cherchaient à nous séparer. Ils étaient si nombreux, que pouvions-nous faire ?
Je levai alors une main vers l’ouvrage, voyant qu’elle ne daigna pas le congédier en ma faveur. J’en oubliai par la même, mon désir de dissimuler son état. Mais elle maintint l’objet hors de ma portée. Son geste me heurta et je lui saisis doucement mais fermement le bras, l’attirant à moi pour la forcer à descendre. Elle fut précipitée sur le sol et révéla une éraflure au niveau du genoux en se redressant. Je ne cillai même pas. En temps normal, je m’en serais très certainement enquis, tout en sachant qu’elle était imperméable aux douleurs physiques. Mais mon regard en cette matinée, était dénué de tout. Indifférente serait peut-être le terme le plus fidèle pour qualifier la lueur impie qui s’y nichait.

« Qu'est-ce que tu veux, Wat' ? Regarde, tu as abîmé mon livre. »

L’utilisation du surnom qu’elle aimait m’offrir me fit tout de même chaud au cœur, mais je n’en démontrais rien. Je me contentais simplement de l’observer, dubitatif. Si seulement elle pouvait oublier ce fichu livre.

« Tu t'es lavé les mains. »

Je réagis du tac au tac, comme quand on surprend en flagrant délie un enfant qui fait affront aux règles. Ces mots eurent le don d’essuyer l’enveloppe chaude qui venait tout juste de caresser mon cœur, une phrase plus tôt.
Non. Je ne l’ai pas fait. C’est eux. Eux, les coupables. Cesse donc de me regarder ainsi…

« Je sais ce qu'il se passe. Tu n'avais pas besoin de venir. Pourquoi tu es venu ? Pourquoi ? »

Ne fais pas comme si tu l’ignorais. C’est là où tu te trompes : j’en avais besoin ! J’ignore pourquoi, mais oui, bordel, j’en avais besoin ! Tu ignores ce qu’il se passe. Tu l’ignores, la cause en est que tu es spectatrice, tu es le membre à amputer, et non celui que l’on ampute et que trop souvent on oublie. Et si tu m’oubliais, comment penses-tu que je pourrai faire, moi ? Tu es mon premier pilier, la seule personne que je n’ai jamais considérée comme tel. Ma raison, ma déraison, tu as toujours été rien d’autre que moi, depuis notre rencontre.  
La petite blonde dardait sur moi son regard méprisant, celui que jamais alors elle ne m’adressa. Je fronçai les sourcils, tandis qu’elle se hissa sur la pointe des pieds, cherchant tant bien que mal la pointe de mes cheveux, qu’elle tira lorsqu’elle en eût saisit un bout. Je grimaçai, mais la douleur glissait sur ma peau. C’était à mon tour d’en être impassible. Elle tentait de me faire mal, car elle était blessée. J’en étais conscient, mais je ne pu m’empêcher de lui en vouloir – un peu quand même – de ne pas tout simplement me serrer dans ses bras, me permettre d’oublier.

« Pourquoi tu es venu ? Pars ! Tu m'abandonnes ! Alors ne m'oblige pas à te regarder me tourner le dos. Dégage, j'ai trop envie de te tuer ! »

Jamais encore je n’eus autant envie de hurler qu’à cet instant. Depuis le dernier jour où je prononçai un mot, le silence me convint comme moyen d’expression. Mais là, elle ne comprenait pas, alors que toujours elle comprenait. Peut-être le faisait-elle exprès, quand bien même, ses mots qui étaient peut-être les derniers, n’entraient guère dans l’oreille d’un sourd.

« Dégage, j'te dis ! »

Elle lâcha finalement prise depuis mon chef, non sans emporter avec elle quelques cheveux sur lesquels je feins de ne pas me formaliser. Alors qu’elle s’accroupit pour attraper un caillou, probablement dans l’élan de me le lancer, je raliai déjà l’insupportable distance pourtant minime qui nous séparait, glissant un doigt le long de sa peau, ignorant royalement la pierre qui était censée m’avoir pour cible, pour finalement lui saisir les avant-bras et tenter de l’attirer à moi. Elle ne se laissa naturellement pas avoir, mais je n’en avais que faire. Fini d’être patient. Je n’en pouvais plus.

« Ne me touche pas, non, lâche-moi... je te hais, tu n'imagines pas ! »

Non, ne dis pas ça…
Mon cœur se serra. Légion d’émotions et de sentiments attaquaient mon cœur par bataillon, ne me laissant nul répit. Et elle, elle ! Elle se débattait encore, et forcé je me vis d’employer la manière forte, désespéré que j’étais. Je voulais tellement qu’elle comprenne. Je savais qu’elle le pouvait, qu’elle comprenait peut-être déjà, mais elle fuyait mon regard, elle fuyait le seul moyen qui nous ait été donné pour communiquer. Je décidai alors de me laisser tomber sur elle, l’enveloppant cette fois d’un bras, l’autre s’occupant de maintenir une distance raisonnable entre sa tête et le sol. Elle était peut-être anesthésiée contre la douleur, mais son corps demeurait parfaitement mortel et aussi fragile que jamais. Les yeux de la jeune fille s’emplirent alors de larmes et c’en fut trop pour moi. Je décidai alors de demeurer impassible, fermé. Mon regard se durcit tandis qu’elle roula sur le dos et s’éloigna ainsi de moi. Des éclats de voix se firent entendre, au loin, des éclats de voix si familiers, de ceux que j’eus décidé de haïr à peine les eussè-je entendus. Ecœuré, je déglutis, et entrepris de m’approcher de ma seule consolation, plongeant, désolé, mon regard dans le sien, lui confiant au passage ma toute ma faiblesse et mon impuissance. D’une main, j’enveloppai sa joue. Il ne fallait pas qu’elle détourne le regard. Je voulais imprimer chaque détail, chaque parcelle de son visage, je voulais tout. Elle tenta de saisir mon col, l’agita un peu, mais je ne cillai pas. Puis leva une main vers mon visage, mais je la saisis de mes doigts libres ; ça, par contre, je ne pouvais le permettre. Sa douceur me perdrait, j’en perdrais jusqu’à mon ultime conviction, et ça, ça non, je ne le pouvais. Je n’avais plus le temps. Ils arrivaient. Ils n’allaient pas tarder à me l’arracher. Fermement, je plaquai le dos de sa main contre le bitume. A bout. J’étais à bout.

Ce fut une promesse, une promesse qui se libéra comme le ferait une cascade condamnée depuis bien trop d’années.

Quelque chose d’étrange se déclencha alors en moi, tandis que j’approchai lentement mais sûrement, mon visage du sien. Jamais je ne fus aussi proche de quiconque, jamais le souffle d’une personne ne se mêla au mien de cette manière. Mon cœur battait si vite, me sortant par les yeux. Je l’aurais volontiers accepté si cela pourrait contribuer à le lui offrir. J’entre-ouvris les lèvres, et mon souffle s’imprégna de mots depuis bien trop longtemps étrangers aux notes de ma voix. Ce fut une promesse, une promesse qui se libéra comme le ferait une cascade condamnée depuis bien trop d’années.
Un souffle, le temps de quelques battements.

« Ca me prendra peut-être quinze ans, mais je te retrouverai. »

« Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa,
Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent,
Moi je voyais briller au-dessus de la mer,
Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa. »

[…]

« 29 avril 1998 »


« J'arrive où je suis étranger,
Un jour tu passes la frontière,
D'où viens-tu mais où vas-tu donc,
Demain qu'importe et qu'importe hier ? »


Je me fis violence pour tâcher de porter ce masque de désinvolture comme il se devait, tandis que, sur le pas de la porte de la personne qui me servirait bientôt de sœur adoptive, je ne pensais à rien sinon à Elle. Monsieur et Madame Altmann, de bonnes gens certainement, s’entretenaient à voix basse à propos de ce qu’ils pourraient dire quand ils seraient face à leur enfant. Une esquisse mesquine étira mes lèvres, décrétant que s’ils hésitaient autant sur le choix des mots, c’est que cette bonne petite du nom d’Imke devrait être aussi enchantée que moi face à la perspective de se rencontrer et de vivre ensemble. Tant mieux, je n’aurais à jouer à aucun jeu, à ne supporter aucun sourire hypocrite pas plus que supporter la houle d'agaçants préliminaires.
Devaient-ils s’être mis d’accord, que les deux parents toquèrent doucement à la porte de la chambre. Le bruit léger d’une démarche élancée me parvint, et mes yeux se lancèrent à la recherche de la fille qui ne tarderait pas à en encadrer le battant. Puis la porte s’ouvrit.

Au moment même où je la vis, je sus qu'il me serait impossible de réellement la haïr.

Au moment même où je la vis, je sus qu’il me serait impossible de réellement la haïr, mais que je ferai tout pour le lui faire croire, ou tout du moins pour m’y résoudre. Malgré ses airs de gamine hautaine. Malgré son rejet évident, et ce regard méprisant qu’elle m’adressait. Malgré ses boucles blondes trop bien coiffées, trop bien tirées, trop bien tout. Un sourire se plaqua toutefois contre ses lèvres, mais elle ne m’y prendrait pas. Il était clair qu’il ne servait que de couverture, et que sa seule motivation était de peindre le soulagement sur le visage de ses parents, histoire qu’ils s’en aillent et nous abandonnent à nos premiers instants d’intimité.

 Ils ne tardèrent pas à exaucer ses souhaits, et lorsque la porte se fut refermée derrière mon dos, la jeune fille darda un regard venimeux sur ma personne, son sourire s’éloignant à mesure que s’étouffait le son des pas des adultes. Je soutins son regard, imperturbable. Et les mots qu’elle prononça eurent autant d’effet sur moi que l’aurait eu un coup de katana de basse gamme contre le flanc d’une montagne.

« Tu n’es pas mon frère. Et tu ne le seras jamais. Tu es juste la bonne action de mes parents, rien d’autre. »

Je ne répondis pas. Comme je ne me fus guère résolu à esquisser mot depuis la "mutilation".
Je me contentais simplement de la fixer d’un air à la fois concentré, et ailleurs. Ce n’était qu’une enfant, et je l’étais aussi, je ne pouvais que de loin la comprendre. Mon comportement aurait sûrement été bien plus détestable à sa place. L’avantage avec le fait qu’elle ne pouvait pas me voir sans avoir envie de m’étrangler était qu’au moins, elle m’épargnerait le supplice de devoir feindre la fraternité parfaite aux yeux de ceux auxquels appartenait mon futur toit définitif. Voilà un bon point, le seul de la journée. En valait-il la peine ? Je ne pouvais souffrir de faire semblant d’être heureux. Et je ne pouvais me permettre de me rapprocher de cette fille, cette fille qui me rappelait tant Lys. Les mêmes cheveux blonds argent, et dont les iris bleu-vert me heurtaient à chaque vision. N’aurait-elle pu être brune aux yeux marrons, celle-là ! Décidément, tout était fait de sorte à ce que je ne pus demeurer auprès d’elle plus longtemps. Mes yeux la quittèrent un instant, passant au peigne fin la chambre dont elle était propriétaire pour finalement buter sur une boite ouverte, près de ce qui ressemblait à une paillasse de chimie. Haussant un sourcil, quelques pas me suffirent à combler l’écart pour me saisir d’un objet un seul, et non pas des plus rares : une simple loupe. Mes yeux s’illuminèrent tout à coup d’un éclat nouveau. Quelle trouvaille ! Je n’avais jamais rien vu de tel, là où j’étais, si ce n’est celle de mon père qu’il gardait jadis précieusement en vitrine mais dont je n’eus jamais pu bénéficier, ni même hériter.
La petite fille dont j’avais littéralement oublié la présence brisa la plénitude, mis fin aux rêveries, en m’arrachant brutalement l’objet des mains. N’eussè-je le temps de comprendre, que je me retrouvai de nouveau face à cette porte fermée, de l’autre côté du havre d’intimité.

« Je me regarde et je m'étonne,
De ce voyageur inconnu,
De son visage et ses pieds nus,
Peu a peu tu te fais silence,
Mais pas assez vite pourtant,
Pour ne sentir ta dissemblance,
Et sur le toi-même d'antan. »

Je fronçai les sourcils, désarçonné. Eh bien, le supplice fut plus court que prévu ! Je ravalai ma fierté, choisissant d'ignorer que cette bousculade me blessait davantage qu'elle n'aurait dû.

[…]

« C'est long vieillir au bout du compte,
Le sable en fuit entre nos doigts,
C'est comme une eau froide qui monte,
C'est comme une honte qui croît… »

[…]

« 20 mai 1998 »


Cela ne pouvait être vrai.

« Je suis tellement désolée… »

Non, vous ne l’êtes pas.

«J'ai cueilli ce brin de bruyère,
L'automne est morte souviens-t'en,
Nous ne nous verrons plus sur terre,
Odeur du temps Brin de bruyère,
Et souviens-toi que je t'attends. »


« 19 décembre 2011 »


« Il est plus honteux de se défier de ses amis que d’en être trompé. »


Je m’attendais bien à ce refus, pourquoi alors me surprenais-je à éprouver de la déception ? J’aurais voulu, oh oui, j’aurais voulu demeurer de glace, jouer mon rôle jusqu’au bout, troquer amitié contre vérité sans pudeur, ni morale. A dire vrai, je n’avais éprouvé aucune difficulté à faire semblant de m’intéresser à la vie de ce soi-disant gérant de papèterie. Si cet escroc avait entendu parler de moi auparavant, il se serait certainement douté de l’antagonisme de la situation. Moi, m’intéresser à quelqu’un comme lui ? Improbable.

« J… Je ne peux pas. J’ai une affaire urgente à régler. Pas ce soir, veux-tu ? Je rattraperai le coup. Promis ! » Mes soupçons à son sujet ne faisaient que croitre à mesure qu’écumaient les jours, mais un sentiment bien enfoui, bien au fond, m’intimait de garder médisances et convictions pour moi. Maxwell ne pouvait décemment pas être ce voleur de tableaux. Il n’affichait définitivement pas le profil adéquat, et s’éloignait plus que quiconque du portrait parfait du suspect que je m’étais fait suite à l’étude de l’affaire. Mes connaissances en la matière et mes années d’expérience n’en démordaient pas ; Max n’était ni ma proie, ni mon allié. Devait-il avoir un lien avec cette histoire ? Je vous en donnerais mon billet. Simplement, il devait être sous la coupe de quelqu’un. Pour sûr, tenez.


« Je vois. Ce n’est pas bien grave, je finirai par trouver une autre compagnie. Tu sais, en réalité cette exposition ne m’intéressait pas vraiment. »

 Mes yeux, insatiables, fixaient le jeune homme avec avidité. Il ne tarda pas à comprendre que la tournure s’enveloppait de toutes autres couleurs et le malaise remplaça l’air désolé qu’il avait décidé d’afficher. Je poussai finalement un soupir résolu, et lui assenai une tape amicale sur l’épaule tout en tournant les talons pour affronter le sens opposé du fossé. Mains fourrées au fond des poches, tentant d'échapper au froid mordant de cet énième hiver, je réfléchissais. Je réfléchissais aux raisons qui pouvaient bien aujourd’hui me pousser à poursuivre mes recherches. J’étais si proche de la vérité… Son refus de m’accompagner admirer Delacroix n’était pas le fruit du hasard, mais à mesure que mes pistes se concrétisaient, à mesure que détails se liaient aux faits : l’irréelle banalité de la relation qui me liait à lui me sautait aux yeux. Cela aurait été tellement plus simple que de découvrir qu’il n’avait rien à voir avec toute cette histoire. Tellement plus !

Il était ni ma proie... ni mon allié.

Triste situation, mais c’était ainsi. Après tout, ma devise était gravée par le sang sur ma peau. L’amitié… quelle drôle de notion, hé.

[…]

« 28 octobre 2013 »


« Quoi ! le manque de foi vous semble pardonnable ? »

Cela faisait quinze ans et six mois.
Mon pied heurta un caillou qui s’en vint rouler au loin. Je n’aimais pas cette ville. Je n’aimais pas cet endroit.
Cela faisait quinze ans et six mois.
Quatre ans auparavant, cette ville m’inspira d’emblée liberté et insouciance, et j’eus éprouvé plaisir à m’y prélasser quelques temps. Ce fut durant l’époque où j’enquêtais sur le factice enlèvement monté de toutes pièces par une certaine Sixteen Harodl, pourtant  âgée de vingt ans tout rond. Dix jours me suffirent à venir au bout de l’affaire, et treize jours officiels pour l’afficher en lever le voile.  Nous avions passé un marché, et elle m’était redevable aujourd’hui. Je sortis de cette affaire pourtant plus sûr que jamais, comme si j’avais été frappé d’une vague d’adrénaline, me promettant mille succès à venir. La sécurité d’avoir tout de même pied quelque part, autre qu’à Boulder, et surtout auprès de la personne qui se trouvait être la fille de l’ambassadeur de la Grande-Bretagne, ne pouvait que me servir. Mais je n’aurais jamais pensé faire appel direct à une personne aussi maladroite que cette jeune femme. Mais cela faisait quinze ans et six mois, et le temps me fuyait, me terrorisait. Ce fut comme si chaque lever du soleil suffisait à tracer des sillons de feux sur la voie que j’arpentais, se délectant du plaisir de me retrouver brûlé, écorché de-ci de-là, tandis que mon ange vers d’autres cieux, devait m’observer, bien rire de moi... Retrouver quelqu’un en dix jours n’était rien pour moi sinon mon quotidien. Comment cela se faisait-il qu’elle, - elle ! – n’avait laissé aucune trace ? M’étais-je trompé quelque part, mal interprété quelque indice, en avais-je oublié ? Minutieux j’étais pourtant, et perfectionniste à l’extrême, aucun détail ne m’échappait, mais alors…
Elle était quelque part ici, je le savais. Elle ne devait pas être loin, pourquoi sinon aurais-je emménagé à Boulder, pourquoi alors aurais-je décidé de prendre de si grands risques en décidant de poser bagages pour de bon, depuis quatre ans ? Quatre années infructueuses si ce n’est productrices d’ébauches, comme les années précédentes. Je déglutis. Cela faisait si longtemps que je ne m’étais pas senti aussi misérable…
Mais abandonner m’était inconcevable.

 Ce fut sûrement cela qui me poussa en ce 28 avril 2013 à camper devant la porte de la résidence Harold depuis une bonne dizaine de minutes, sans parvenir à mimer quoi que ce soit. Pathétique. Prenant mon courage à deux mains, je décidai finalement d’ôter l’insupportable voile, me lancer, miser sur ce que j’avais, sur mes gains, mes jetons bon Dieu !
La porte s’ouvrit sur une chevelure blonde, mais certainement pas sur les traits d’une femme. J’eus du mal à dissimuler mon incrédulité.

« Bonsoir. Qui êtes-vous ? »
« Bonsoir, répondis-je après un court moment de mutisme. « Une vieille connaissance de mademoiselle Harold. Est-elle ici ? »
« Qui êtes-vous ? » trancha-t-il. Le jeune homme se tenait face à moi, bombant le torse de manière si ridicule que j’aurais ri si le ton employé n’avait pas eu comme fin l’intimidation. Mon regard se fit plus sombre, tandis que j’ajoutai un pas en avant pour croiser le seuil de la demeure.

« Il ne me semble pas avoir sonné pour perdre mon temps avec vous. »
Quinze ans et six mois.
Mes flèches atteignirent leur cible, et le blond ouvrit la bouche pour rétorquer, mais une petite voix miaula quelque chose dans son dos. Cette voix en revanche, je n’eus aucun mal à la reconnaître. « Ewan ? Qui est-ce ? Oh ! » Sixteen Harold apparut finalement dans l’encadrement de la porte,  plus belle que jamais. Je hasardai un pas en arrière, reportant mon attention sur celui qui m’irradiait du regard.
Sixteen leva les yeux vers l’interpellé : « Laisse nous un instant. »
Le garçon parut hésiter. Un ultime regard en ma personne et il s’éloigna en grommelant.
Un sourire étira mes lèvres, baissant les yeux vers les perles givrées de la jeune femme.

« J’ignorais que vous tiriez derrière vous la laisse d’un bichon de garde. », susurrai-je.

La jeune femme rougit, et cela me fit sourire à moitié. Elle leva des yeux désolés vers moi. « Ewan est mon de garde du corps depuis quatre ans. »

« Ah oui ? » Ma question était rhétorique. J’imaginais parfaitement comment cet Ewan put finir chaperon de la demoiselle.

« C’est ça. Enfin. Que me vaut votre visite ? Bien que je m’imagine à peu près une requête, ou un service… »

« Ne m’ôtez pas le plaisir de vous faire valser un peu, je vous prie. Mais vous n’êtes pas loin. Permettez, mademoiselle, que je passe outre belles paroles et bonnes manières. Le temps me manque, et... » Je me fis violence pour débiter ces dernières paroles : « Et j’ai besoin de vous. »

Sixteen hocha lentement la tête. Je devinai sur ses traits qu’elle devait imaginer quelle particularité de son existence ne pouvait qu’aider un détective libéral tel que moi, et qu’en absence de ce fait-ci, elle ne m’aurait certainement jamais plus revu. Et je ne pouvais me permettre d’y aller avec le dos de la cuiller. L’orphelinat que j’eus jadis fréquenté quelques années auparavant présentait des archives que je n’avais guère perdu de temps à tenter de substituer. Faute de moyen, je les étudiai jusqu’à en extraire le moindre détail. J’avais essayé chacun des numéros que l’on m’avait conseillé, avait visité chaque endroit, exploité chaque piste, jusqu’à la plus houleuse, jusqu’à la plus folle, la plus improbable ! Mais rien… si ce n’est deux trois croquis, quelques noms de villes, dont Boulder. Qui sait, peut-être vivais-je dans la dérision depuis ces quatre ans. Et Sixteen tomba dans mes bras comme un ange du ciel ! Une opportunité plus qu’attendue, qu’il me fallait saisir à tort ou à raison.

« Votre père est l’ambassadeur de la Grande Bretagne. »

Elle se renfrogna. Prévisible. Tant pis, je me tenais peut-être devant une princesse, mais je n’allais pas la manipuler avec des pincettes. Princesse peut-être, mais princesse endettée quand même.

« J’aurais besoin que vous le sommiez de me rencontrer sous le plus bref délais, et de m’accorder un service, sans conditions. »

Cela faisait quinze ans et six mois.



Poètes cités : Louis Aragon, Apollinaire, De La Rochefoucauld, Corneille.


Dernière édition par Dante N. Rochester le Sam 9 Aoû - 19:29, édité 21 fois
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Théophile P. Stuart
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Tu le sais bien.
Je suis ignoble au fond.


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MessageSujet: Re: Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER   Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER EmptyMer 6 Aoû - 21:38

Eh, bienvenue ! Léchouille
C'est Essylt qui va être contente ! Tiens tiens.. Et puis moi j'me sentais un peu le seul homme digne de ce nom --j'vais pas compter Lenny gmatique quand même...
Chouette ton titre !
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Dante N. Rochester
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Bric-à-brac : C'est en inclinant le menton qu'elle réalisa combien ils étaient hauts, et elle sourit. Elle se sentait bien, elle le lui dit : puis elle se tut. Il s'était baissé sous le poids de la voûte céleste, et ce fut comme si jamais elle n'aurait la force de le soulever à nouveau.
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and though she be but little, she is fierce.
W. SHAKESPEARE


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MessageSujet: Re: Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER   Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER EmptyMer 6 Aoû - 22:17

Il me semble qu'Essylt me sait en route depuis perpette, sauf si j'ai eu tort d'utiliser Imke comme porte-parole ? Pas content  Ah, les femmes. En tout cas, c'est avec plaisir que je m'en vais voler ton statut d'homme le plus beau de la ville. C'est gratuit, ne t'en fais pas, et ce n'est que la première étape. Tiens tiens.. 
(Mots de Diderot, mais merci pour lui, c'est un vieil ami et il a l'habitude !)
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MessageSujet: Re: Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER   Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER EmptyMer 6 Aoû - 22:26

Tu n'as jamais tort de m'utiliser, très cher. Petit coquin
Théophile, tu as aussi du souci à te faire, je n'aurai plus d'yeux que pour toi maintenant que mon "frère" est là ! Diabolique  Je ne te souhaite plus la bienvenue frérot, écris vite cette fiche ! Et tu sais que je t'aime, n'est-ce pas ? Petit coquin
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Essylt E.-T. Hamilton
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Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER 1429298821-separateur2
Enfants couleur des temps sauvages
A quoi jouez-vous dans la cour
Qui portez des masques de velours
A l'enfer de votre visage
Vous tordez les bras les plus frêles
Faire mal est votre plaisir
Et vous hésitez à choisir
Où blesser est le mieux cruel
Louis Aragon

Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER 05.19
« We are such stuff as dreams are made on »
W. Shakespeare
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MessageSujet: Re: Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER   Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER EmptyMer 6 Aoû - 22:48

Pardon, j'arrive un petit peu en retard !  timide
Que dire...? Je suis ravie, aussi bien du choix de PV que de la personne que j'ai hâte d'apprendre à connaître !  Préféré

Et comme ce PV me tient tout particulièrement à coeur, je me permets déjà une micro-réflexion, ou plutôt un petit rappel au cas où : je veux bien que Dimi soit né à Munich mais n'oublie pas de dire qu'il a séjourné pendant plusieurs années à Détroit, aux Etats-Unis, et que c'est dans un orphelinat de Détroit qu'il a passé deux années avant d'être adopté par les parents de Imke !  Oui  C'est important parce que c'est aussi là qu'il a rencontré Essylt...

Bref, tu verras, je suis (un petit peu) moins saoulante que je risque d'en avoir l'air dans l'immédiat !  Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER 3681109569
Merci mille fois de ton inscription, je suis vraiment très heureuse de t'avoir ici !  Love you
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Elvie S. Drew Turckham
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Fuck you.

Spoiler:


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C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : «Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien.» Mais l’important, c’est pas la chute. C’est l’atterrissage.
(La Haine)



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MessageSujet: Re: Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER   Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER EmptyJeu 7 Aoû - 14:03

Pardon, j'arrive carrément en retard.  Préféré 

Merci pour ton inscription, et bon choix de PV (non, non, ce n'est pas parce que c'est Max Irons, non!)
J'espère que le forum te plaira. Cœur rose 

J'ai hâte de lire ta présentation en tout cas, et ... que la force soit avec toi!  Superman
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Dante N. Rochester
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MessageSujet: Re: Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER   Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER EmptyVen 8 Aoû - 20:38

Imke 'Cathy' Altmann a écrit:
Tu n'as jamais tort de m'utiliser, très cher. Petit coquin
Théophile, tu as aussi du souci à te faire, je n'aurai plus d'yeux que pour toi maintenant que mon "frère" est là ! Diabolique  Je ne te souhaite plus la bienvenue frérot, écris vite cette fiche ! Et tu sais que je t'aime, n'est-ce pas ? Petit coquin

Tu n'as en effet jamais failli à la tâche, ma douce.
Je pense être sur la bonne voix, ma soeur ! Enfin. La description de notre lien arrivera dans les prochaines heures, sois patiente, j'espère qu'elle te plaira. En attendant... c'quoi cette histoire de n'avoir d'yeux que pour moi ? Aurais-tu déjà n'eus d'yeux que pour Théophile ? Grrr ! 

Essylt 'Bata' E. Hamilton a écrit:
Pardon, j'arrive un petit peu en retard !  timide
Que dire...? Je suis ravie, aussi bien du choix de PV que de la personne que j'ai hâte d'apprendre à connaître !  Préféré

Et comme ce PV me tient tout particulièrement à coeur, je me permets déjà une micro-réflexion, ou plutôt un petit rappel au cas où : je veux bien que Dimi soit né à Munich mais n'oublie pas de dire qu'il a séjourné pendant plusieurs années à Détroit, aux Etats-Unis, et que c'est dans un orphelinat de Détroit qu'il a passé deux années avant d'être adopté par les parents de Imke !  Oui  C'est important parce que c'est aussi là qu'il a rencontré Essylt...

Bref, tu verras, je suis (un petit peu) moins saoulante que je risque d'en avoir l'air dans l'immédiat !  Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER 3681109569
Merci mille fois de ton inscription, je suis vraiment très heureuse de t'avoir ici !  Love you

Le plaisir est pour moi, très chère. Vous savez déjà tout sur mon impatience quant aux prochains jours où nous aurons l'occasion d'exploiter la magnificence du lien qui nous incombe.
Et oui, my bad, je ne m'en souvenais plus. J'ai voulu bien faire en précisant "France", car Essylt est française. RestInPeace Pardonnez ma maladresse, tout a prestement été rectifié !

Elvie S. Drew Turckham a écrit:
Pardon, j'arrive carrément en retard.  Préféré

Merci pour ton inscription, et bon choix de PV (non, non, ce n'est pas parce que c'est Max Irons, non!)
J'espère que le forum te plaira. Cœur rose

J'ai hâte de lire ta présentation en tout cas, et ... que la force soit avec toi!  Superman

Merci à vous mademoiselle ! Léchouille 
Il semblerait que j'ai été réceptif à vos ondes positives, ma fiche devrait être terminée avant l'aube. Tiens tiens..
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« We are such stuff as dreams are made on »
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MessageSujet: Re: Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER   Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER EmptySam 9 Aoû - 17:14

J'ai enfin réussi à lire votre fiche en entier, ça fait plaisir. Préféré
Je sens que les noms vous en veulent car vous avez appelé "Sixteen Hamilton" la demoiselle qui s'appelle "Sixteen Harold" mais ce n'est qu'un détail ! ^.^
Votre fiche est très belle, très soignée, ça a été vraiment une lecture agréable (contrairement à ce que vous redoutiez bien modestement ! lol ).


Félicitations, tu es validé(e) !
Bravo, tu as réussi haut la main la rude épreuve de la présentation et tu es maintenant un(e) habitant(e) de Boulder ! Puisque tu as choisi d'incarner un PV ou Scénario, tu gagnes 40 points, qu'une admin t'ajoutera très vite (en cas d'oubli, demande tes points sur ce sujet). Tu vas pouvoir dès à présent commencer à faire vivre ton personnage en lui trouvant des relations avec les autres, en faisant des demandes de RP, ou même en t'inscrivant à un RP d'intégration. Si tu as en tête un personnage bien précis pour tenir compagnie à ton chouchou, n'hésite pas à créer un scénario ! Mais avant tout, n'oublie pas de poster sur les sujets obligatoires dont les liens se trouvent ci-dessous. Encore merci de ton inscription, nous espérons que tu auras beaucoup d'amusement et d'inspiration sur BAD, et nous sommes fiers de pouvoir te dire : Félicitations, tu n'aurais pas pu tomber plus mal !
Passage(s) obligatoire(s) :
Tu dois immédiatement inscrire ton avatar au bottin pour éviter de te le faire piquer (ce serait dommage !). Voilà, c'est tout pour le moment... A toi la belle vie !
Un petit vote toutes les deux heures, s'il te plait ! *o*

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MessageSujet: Re: Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER   Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER EmptySam 9 Aoû - 19:08

... j'ignore si je devrais me faire tout petit, ou disposer un instant. Oh la la ! 

Merci bien en tout cas, je vais m'empresser de ne pas faillir à mes devoirs de nouveau citoyen!
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MessageSujet: Re: Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER   Si vous me savez peu gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas. - DANTE NATHANIEL ROCHESTER Empty

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