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 Don't you want me on the floor, too? - Balthazar Wilkes

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Balthazar Wilkes
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MessageSujet: Don't you want me on the floor, too? - Balthazar Wilkes   Don't you want me on the floor, too? - Balthazar Wilkes EmptyMar 10 Fév - 11:50

Balthazar Wilkes
Games&Now ♔ Benedict Cumberbatch
Paperasse inintéressante : Pourquoi? Pourquoi dois-je m'y plier, si vous appelez vous-même cette partie "Paperasse inintéressante"?! Oh God !!  Faisons ça rapidement voulez-vous? Je n'ai pas de temps à perdre avec ces futilités. Donc, Balthazar Wilkes. Je devrais ajouter “Enchanté !”, mais cela me paraît prématuré dans notre situation... Encore une réplique langagière traditionnelle... Comme si on en avait pas assez comme ça, vous ne trouvez pas? J'ajouterais d'ailleurs que je ne me sens pas particulièrement enchanté de devoir me présenter de la sorte à une personne dont le niveau d'intelligence est nettement inférieur au mien.
J'ai actuellement trente-quatre ans. Je suis né à Londres – en Angleterre pour les incultes [quoi que là, si vous ne savez pas que Londres est la capitale anglaise, cela relève de la stupidité !] - le six juin mille neuf cent quatre-vingt un. Cela vous emmerde que j'écrive en lettres? Tant mieux.
Oh la fameuse question de ma situation professionnelle... Je combine actuellement pas mal d'activités à plein temps: junkie, salopard, mélomane à mes heures... En bref, chômeur de longue durée [ou âme errante sans but si vous préférez...]. Bon, ok. La dernière est fausse. Je ne passe pas mon temps à errer sans but. J'ai toujours, disons, un objectif à... atteindre. Si vous vous promenez en ville, vous me croiserez certainement, mais jamais deux fois au même endroit. Pourquoi? Eh bien la réponse est simple et vous devrez vous en contenter: je saute de mission en mission, de contrat en contrat. J'espère que cela répond à votre question ou éveille au moins un minimum votre esprit si placide, si peu utilisé... Je ne vais quand même tout vous révéler sur moi. Vous avez un cerveau, donc servez-vous en. Lisez, analysez et déduisez-en les bonnes conclusions... Pourquoi vous dis-je tout ça? Vous êtes tellement stupide... Je perds clairement mon temps sur cette question. Donc, disons: toxicomane et sociopathe de haut-niveau.
Oh Jesus ! Moi qui pensait qu'on ne pouvait pas tomber plus bas... Vous m'avez démontré le contraire. Depuis combien de temps je vis à Boulder? Depuis que la drogue, les femmes et les hommes y sont accessibles sur un claquement de doigt. Je m'ennuyais jusqu'à ce qu'on me propose de m'installer ici pour faire fleurir quelques unes de mes ambitions destructrices. Cela fait donc un certain temps que je prospère ici.
Statut social et orientation sexuelle : Euh... Relations libres... Attention je tiens au pluriel ! "Mon genre de doudou préféré?" ? Toi, vous, eux. Trois raisons de me détester : Seulement trois?! Bon, je vais devoir faire un sacré tri. Je suis un salopard arrogant, égocentrique, sarcastique, dénué de toute compréhension face à la nature humaine. Et d'une ! Pour la deuxième: je suis un manipulateur, parfois manipulé, mais rarement par autre chose que la morphine, la nicotine ou la cocaïne. Rien ne m'échappe et certainement pas vous et votre soit-disant personnalité. Vous n'avez aucun secret pour moi à partir du moment où j'ai établi votre profil dans mon esprit. Vous n'êtes qu'une marionnette entre mes doigts. Vous me considérez encore comme votre ami? Moi aussi naturellement... Allez une dernière pour la route ! Je ne changerai pour rien au monde. Je suis un bâtard et j'adore ça. Et j'ai écris un roman pour vous faire chier à lire les réponses à vos questions qui me font perdre un temps précieux. Le truc qui fait qu'on craque pour moi : Ma modestie justement ? Le pourquoi du comment je suis barjo : J'aime m'éclater jusqu'à littéralement me, ou vous (cela dépend du contexte) défoncer la gueule. Donc, je me sens intégré aux Games&Now. Rien n'est pire que l'ennui selon moi. Et je ferais n'importe quoi pour ne pas m'ennuyer. Tant de personnes se trouvent intéressantes au possible dès qu'elles ouvrent la bouche. Mais quand comprendront-elles que je me fiche éperdument de savoir qui a trompé qui...? La vie est un jeu. Alors, installons-nous et jouons ! The Game is on ! Ma plus grande peur : Me retrouver sans aucune source de réflexions intellectuelles ou d'activités intéressantes. I know you love me : Poste Vacant. Crédits : Non cité hélas. Ah Tumblr, quand tu citeras tes sources...
Secret inavouable
"S'il n'avait pas été junkie, je ne peux m'empêcher de me dire quel terrible criminel il aurait fait"... Quand je ne me drogue pas, je tue tout simplement. Les êtres humains n'ont qu'une seule finalité: la mort. J'ai décidé d'en faire mon business. Je suis criminel consultant. Les Hommes passent leur temps et leur vie entière à mourir. Autant les y aider en abrégeant leurs souffrances... Des clients viennent me payer pour que j'élimine le petit cailloux qui est entré dans leur chaussure et qui les gêne pour avancer. Je suis efficace. Mon boulot est fait en temps et en heure, sans bavure. Que dire de plus? Vous avez une forte envie de vous débarrasser de quelqu'un, mais vous n'êtes pas apte à le faire vous-même...? Très bien, voici ma carte de visite. N'hésitez pas ! Je suis à votre service, mais pas au service de votre stupidité. Contentez-vous de venir avec le nom. Les détails sont souvent bien trop ennuyeux pour que je m'y intéresse.
Le génie créateur
Hey, salut, habitants de BAD ! Moi c'est Une force supérieure en laquelle je crois... En l'occurrence moi-même. et, dans la vie, je suis connu pour avoir soufflé un nombre incroyable de bougies, parce que j'ai déjà l'éternité derrière moi. Si j'ai envie de participer à un sujet d'intégration en RP dès ma validation ? Yep. Entre nous, je trouve que ce forum est AMAZING. D'ailleurs, si dans la vraie vie je devais faire partie d'un groupe, je pense que je serais plutôt du genre des G&N, W&L, T&G ?... Pour finir, comme j'ai super bien lu le règlement, dans un silence religieux et en prenant des notes sur un carnet, je peux vous dire que le code de validation est le suivant :OK par E.-T.  Bébé cœur  ^.^   Hé, psssst ! Tu sais quoi ? Si c'est un copinou à toi qui t'a donné l'adresse du forum, tu peux lui faire gagner des trucs trop cool en me disant son pseudo ! Wah, c'est génial ! Parce que c'est Tabatha E-E. Hamilton qui m'a envoyé l'adresse du forum par télépathie / Mais moi j'ai trouvé le chemin sans l'aide de personne, à bord de mon super carrosse cosmique !


Dernière édition par Balthazar Wilkes le Mar 10 Fév - 20:16, édité 2 fois
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Balthazar Wilkes
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MessageSujet: Re: Don't you want me on the floor, too? - Balthazar Wilkes   Don't you want me on the floor, too? - Balthazar Wilkes EmptyMar 10 Fév - 15:35

« Je crois en une puissance supérieure, en l'occurrence moi-même. »
Histoire ♔ Parce que Shakespeare n'a qu'à bien se tenir !
« Descente en Enfer...? »


Commençons par le commencement.

Tout était toujours soigneusement rangé. Balthazar Wilkes prit la bouteille au coin de la cheminée puis sortit une seringue d'un de ses nombreux étuis de cuir. Ses longs doigts pâles et nerveux préparèrent l'aiguille avant de relever la manche gauche de sa chemise. Malgré le fait que l'homme soit gaucher, il s'était habitué à ce geste inverse. Un gaucher aurait tenu la seringue avec sa main gauche et aurait enfoncé l'aiguille dans son bras droit. Pas lui. Balthazar n'était pas comme le commun des mortels. Le liquide agissait bien plus rapidement s'il l'introduisait dans la veine céphalique gauche. Que cette veine soit plus proche du cœur vous amènera à des déductions qui ne tiennent qu'à vous... Pour lui, il ne s'agissait que d'une descente. Et tout résidait dans le plaisir de celle-ci. Chaque geste était minutieux, réfléchi, enivrant. Un instant son regard pensif s'arrêta sur le réseau veineux de l'avant-bras criblé d’innombrables traces de piqûres ayant précédées celle-ci. Elle viendrait s'y ajouter. Une de plus, mais jamais une de moins. Balthazar était dépendant; complètement accro à toute chose lui permettant de ne pas ressentir l'ennui. A cet instant, son rythme cardiaque était calme et régulier. Rien ne le troublait. Puis, il enfonça l'aiguille avec précision, injecta le liquide, et se cala dans un fauteuil en poussant un soupir de satisfaction. Cette séance avait lieu trois fois par jour minimum. Aujourd'hui, il s'était décidé pour la cocaïne, une solution à sept pour cent. Parfois, lorsqu'il avait des visiteurs lors de ses descentes, il leur proposait d'essayer. Souvent, ils refusaient à sa plus grande satisfaction. Partager n'était pas dans ses cordes, surtout en matière de drogue.

Quelque fois, Balthazar essayait de s'interroger sur ce phénomène. Lorsqu'il le faisait, il ne pouvait s'empêcher de sourire. "Peut-être cette drogue a-t-elle une influence néfaste sur mon corps. Mais je la trouve si stimulante pour la clarification de mon esprit, que les effets secondaires me paraissent d'une importance négligeable."
Le revers de la médaille? Il faut en parler. Il ne serait pas bon de passer à côté. Si on considère la chose dans son ensemble, le cerveau peut, en effet, connaître une acuité extraordinaire, mais à quel prix? Il s'agit d'un processus pathologique et morbide auquel il se livre régulièrement. Cela entraîne un affaiblissement qui deviendra petit-à-petit permanent. Balthazar a également conscience de la noire dépression qui s'ensuit. Le jeu en vaut-il la chandelle? Indubitablement selon lui.

Shut up ! Everybody shut up ! Don't move, don't speak, don't breathe, I'm trying to think ! Après l'injection, Balthazar réunit l'extrémité de ses dix doigts et posa les coudes sur les bras du fauteuil comme quelqu'un s'apprêtant à savourer une conversation. La conversation de l'esprit. Son esprit avait toujours refusé toute stagnation. Il lui demandait toujours plus de problèmes, de travail, de réflexions analytiques. Toujours plus. Lorsqu'il était occupé par une activité, Balthazar pouvait se passer des stimulants artificiels. Mais en période creuse... Il avait en abjection la morne routine et l'existence elle-même, si celle-ci ne devenait pas un jeu. Il lui fallait toujours une exaltation mentale.

C'est d'ailleurs pourquoi Balthazar avait choisi cette singulière profession; ou plutôt pourquoi il l'avait créée, avec l'aide d'un homme, ici à Boulder. Balthazar était le seul criminel privé que l'on venait consulté de nos jours.
« To be or not to be? Lonely or not? »


L'homme en question avait discerné les capacités intellectuelles du jeune homme à l'époque. Il était devenu un contact lui permettant de se tirer d'un mauvais trip en quelque sorte. Certes, l'en tirer ne l'empêchait pas de le mener dans un autre trip plus dangereux encore. Cependant, Balthazar aimait jouer avec le feu. Il fut séduit par les propositions de l'homme. Ce dernier lui donnait du travail, c'était la seule chose importante aux yeux de Wilkes.

Ce jeune homme avait l'habitude d’œuvrer seul en toute circonstance. Toutefois, cet homme en avait décidé autrement... Cet homme devint un lien entre lui, Ingrid Lavallière et Essylt Hamilton.

Remontons six ans en arrière. Leur rencontre s'est déroulée en Irak, alors que Balthazar était chargé de venir en aide aux forces spéciales américaines présentes sur place. L'homme de vingt-huit ans ne put accorder aucune confiance à la première et trouvait la seconde inintéressante.

L'homme et sa formule secrète changèrent leurs vies à tous et les unir plus que les sentiments ne l'auraient fait.

" Il est mort... " murmura Ingrid.
Balthazar releva la tête. Cette phrase. Dans le fond, il ne fut pas étonné de l'entendre.
" C'est un accident Bal... Son corps était criblé de balles. "
" Faire des rimes c'est tout ce qui t'amuse, Ingrid? "
Bien sûr, ce relevé pouvait paraître anodin dans l'esprit de n'importe qui. Mais, pour Balthazar ce simple échange en disait long. Beaucoup trop long. Il avait passé des heures à espionner Ingrid pour savoir qu'elle mentait. Tout résidait autour d'une simple formule chimique. C'était la clé et Balthazar l'avait deviné. Se faire des tunes sur le dos d'un génie ressemblait bien à la femme qui se trouvait à présent devant lui. Il en avait eu la confirmation après avoir mené l'enquête de son côté.

Aujourd'hui, il était trop tard. Balthazar n'avait pas pu empêcher ce qu'il savait être la suite logique des événements en Irak. Aucun trait de son visage ne dévoilait la moindre émotion. Ingrid les avait trahi, mais il ne la dénoncerait pas. Après tout, à part sa parole contre la sienne, il n'avait rien contre elle. Aucune preuve. Il n'était que le témoin d'une série d'événements morbides autour d'une formule chimique. Balthazar se détourna d'Ingrid, se dirigea vers le coin de la pièce, saisit son sac et le porta à son épaule gauche.
" Qu'est-ce que tu fais? " lui demanda-t-elle surprise.
" Je n'ai plus rien à faire ici désormais. Je rentre. "
* Mais... Au moindre écart, je te chope et je te fais payer tes actes, sale garce... * pensa-t-il. Wilkes passa devant elle, ouvrit la porte et disparut quelques instants plus tard. Bien entendu, il n'allait pas partir comme ça. En passant la porte, il s'était juré de ne jamais lâcher Ingrid. Il la suivrait comme son ombre jusqu'au bout du monde. Après être rentré au pays, il s'était toujours arrangé pour rester informer sur les faits et gestes d'Ingrid. C'est ainsi qu'il apprit qu'elle s'était installé à Boudler. Direction Boulder donc. C'est avec prudence et discrétion qu'il garde un œil sur elle, car Ingrid est l'une des rares connaissances de Balthazar à savoir de quoi il est lui-même capable.

*
*   *

Après avoir passé la porte, Balthazar se dirigea vers ses quartiers. En chemin, il croisa Essylt Hamilton. Cette gamine n'éveilla pas la curiosité de Wilkes. D'ailleurs, il n'avait pas prêté attention à elle depuis son arrivée en Irak. Elle lui paraissait insipide au premier abord. Lourde erreur de sa part. La plus grosse erreur qu'il n'ait jamais commis selon lui. Car Essylt fut la plus belle rencontre que Balthazar ait fait de sa vie.

Encore aujourd'hui, en fermant les yeux et en se remémorant les événements sous l'effet de la drogue, Balthazar ne savait expliquer comment la jeune femme s'y était prise pour lui tendre ce piège... dans lequel il était tombé. Il pouvait encore sentir l'aiguille s'enfonçait dans son cou. D'un geste, elle avait fait diversion. Deux minutes plus tard, Wilkes était hors d'état de nuire. Il eut du mal à se sortir de l'état léthargique dans lequel il se trouvait. Lorsqu'il y parvint, il constata qu'il était fermement attaché à une chaise. Une petite table se trouvait près de lui. Dessus, on pouvait distinguer quelques objets dont Balthazar n'eut aucun mal à déterminer leur utilité future. Balthazar ne put se retenir de rire aux éclats comme un dément en comprenant ce qu'il venait de lui arriver. Une porte, située sur le fond de la pièce dans la pénombre, s'ouvrit brusquement. Essylt s'avança. Une fois, sa tortionnaire face à lui, il murmura:
" Vicieux et excitant à souhait... Si seulement tu me détachais... Je te prendrais là maintenant sur cette table jusqu'à ce que tu demandes grâce trois fois... "

Quelle honte ! Avoir pour seul béguin cette criminelle. Êtes-vous masochiste ? La partie était lancée. Que demander de plus ? Le jeu se déroulait en plusieurs manches. Chacun avait des arguments de choc. Essylt avait l'avantage et la liberté physique. Balthazar considérait qu'il avait l'avantage intellectuel. Il s'amusait à la manipuler en lui indiquant ce qui lui ferait plus ou moins mal.
" Ta technique est loin d'être au point. Tu es bien trop hésitante... "
Entre chaque séance d'interrogatoire, il fermait les yeux et se réfugiait dans ses réflexions mentales. Ces dernières n'avaient qu'une obsession: déterminer si la jeune femme était une véritable psychopathe ou si elle pouvait être manipulable.
* Qui es-tu Essylt? *
Durant ce qui lui semblait être des heures, Balthazar encaissait les coups, sentait un liquide poisseux au goût métallique couler le long de son arcade sourcilière et  n'émettait que des grognements. Hurler n'aurait servi à rien. Et puis, il était bien trop fier pour ça. Après un entretien pour le moins douloureux, Wilkes laissa échapper le nom d'Ingrid Lavallière. Si celle-ci le croyait parti, elle avait certainement fait de même. Ingrid n'était pas assez stupide pour rester dans un pays où sa survie ne dépasserait pas une semaine. Balthazar fut relâché. Environ trois ans et demi après son arrivée à Boulder, Wilkes croisa Essylt. Il se renseigna et sut qu'elle était sous couverture.

Ingrid Lavallière et Essylt Hamilton se trouvaient désormais toutes les deux sous la surveillance constante de Balthazar Wilkes. Amies? Ennemies? Disons juste qu'elles ont le titre de "Meilleures ennemies".
« 10 Février 2015 »


Ce soir, Balthazar se surprit à penser à Rochester et à la relation qu'ils avaient noué jusqu'à présent. Faire un petit récapitulatif, pendant une descente, était le meilleur moyen de mettre de l'ordre dans ses idées concernant cette affaire particulière.

A Boudler, la carrière de Wilkes était florissante et l'est toujours d'ailleurs. Il ne manque pas de contrat et exécute chaque mission avec le même intérêt. Son génie intellectuel fait de lui "La Personne" à consulter en cas de litige. Sa renommée dépasse à présent la simple ville de Boulder.

Commençant à s'ennuyer dans ses contrats, Balthazar s'interrogea sur les enquêtes relatives à ses activités. Quelle ne fut pas sa surprise de constater qu'il avait lui-même une épine à s'ôter du pieds... Un peu comme Hannibal Lecter et Will Graham, ou Sherlock Holmes et James Moriarty, Balthazar Wilkes avait Nathaniel Rochester. Balthazar ne manquait déjà pas d'ennemis en arrivant à Boudler. Mais sa relation avec Rochester était des plus intéressantes. Ce dernier avait un esprit d'analyse et de déduction similaire au sein. Une nouvelle partie était lancée. Un jeu d'échec cette fois. Décidément, Boulder ne permettait pas à Wilkes de s'ennuyer. Que de surprises, que d'amusement... ! Balthazar ne tenait pas à décevoir son adversaire.

Je veux résoudre le problème, le dernier problème. Elle va bientôt arriver la chute ! Mais n'ayez pas peur, chuter, c'est comme voler, sauf que la destination est plus définitive.
Alors que Rochester commençait à se décourager, Wilkes décida d'intervenir. Un soir, le criminel consultant avait décidé de s'aventurer près de son détective préféré. Il avait un peu discuté de tout et de rien. Pour lui, Balthazar était près à faire des sacrifices, même à se mettre au niveau des gens du commun.
" Je n'aime pas être en présence de plusieurs personnes. Généralement, je ne discute qu'avec une ou deux personnes à la rigueur. "
" Et pourquoi? " lui avait demandé Rochester.
" Parce que je n'aime pas être surpassé en nombre, cela fait un trop fort taux de stupidité à proximité. "
Balthazar n'avait pu s'en empêcher. Il était aussi intelligent que grande gueule. C'était le seul indice qu'il avait dénié lui glisser au détour d'un couloir. Depuis, Balthazar s'amusait à voir Rochester mettre toute son énergie à courir après une ombre grandissante qu'il serait incapable d'arrêter.
   
*
*   *

Balthazar s'aventura d'un pas sûr dans une impasse sombre d'Eastroad Deep. Il s'adossa contre le mur à côté d'une femme qu'il connaissait bien désormais: Elvie Turckham.
" T'as quelque chose pour moi, la môme ? "
" Peut-être... "
Un long silence s'installa entre eux. Elvie se décida à le rompre.
" Bon, Ok, le papa ! Tiens... "
Avec douceur, elle glissa sa main dans la sienne et lui donna un petit paquet de LSD. La drogue comme rempart contre l'ennui. Se droguer, se droguer, se droguer encore pour affronter la nuit. Balthazar ne la remercia pas. Il n'avait pas pour habitude de faire ce genre de chose. Elvie ne s'en formalisait pas. Elle commençait à le connaître. Pour toute réponse, Wilkes passa sa main dans son manteau et tira une somme conséquente de sa poche intérieure droite. Il la donna ensuite à la jeune demoiselle. Dans la foulée, il saisit son paquet de cigarettes. Il en sortit une pour lui et se l'alluma en inspirant avec une avidité non dissimulée.  
" Tu as passé une bonne soirée hier ? " se permit-elle de lui demander sans arriver à dissimuler un sourire malicieux.
Interloqué par cette question, Balthazar se tourna vers elle. Tout deux se dévisagèrent un instant et ils éclatèrent de rire. La veille, Wilkes s'était retrouvé nez à nez sur le palier avec Elvie. Pas n'importe quel palier et pas dans n'importe quelle tenue. Turkham l'avait trouvé chez un de ses amis alors qu'elle venait lui rapporter une chose sans importance dont Balthazar avait oublié le contenu. Souvent, il effaçait des données banales de son esprit pour avoir les idées plus claires et aller à l'essentiel. Passé la surprise de le voir là, Elvie n'avait pas oublié le drap qu'il portait en guise de vêtement.
" Tu en as déduit ce qu'il y avait à déduire j'imagine ? " demanda Balthazar sans détour.
" En effet. "
" Bien. "

Ainsi comme vous l'avez compris, moi, Balthazar Wilkes, est parfaitement trouvé ma place dans le groupe des Games&Now. Chacun de ses membres me permet de parvenir à mes fins, de me défoncer et de ne pas m'ennuyer.



Dernière édition par Balthazar Wilkes le Mar 10 Fév - 20:37, édité 20 fois
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Essylt E.-T. Hamilton
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Enfants couleur des temps sauvages
A quoi jouez-vous dans la cour
Qui portez des masques de velours
A l'enfer de votre visage
Vous tordez les bras les plus frêles
Faire mal est votre plaisir
Et vous hésitez à choisir
Où blesser est le mieux cruel
Louis Aragon

Don't you want me on the floor, too? - Balthazar Wilkes 05.19
« We are such stuff as dreams are made on »
W. Shakespeare
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MessageSujet: Re: Don't you want me on the floor, too? - Balthazar Wilkes   Don't you want me on the floor, too? - Balthazar Wilkes EmptyMar 10 Fév - 16:39

Mon petit Balthaaa ! Préféré Calin amoureux

Bienvenue officiellement et merci de ton inscription ! Oui
Tu le sais mais j'adore déjà ta fiche, j'attends la suite en sautillant sur ma chaise de bureau !
(en revanche le code de validation est incomplet, mais c'est secondaire, concentre-toi sur l'écriture parce que j'en peux plus d'attendre que tu finisses ^.^)

J'ai fort hâte que toi et moi nous reprenions notre conversation où nous l'avions laissée *aiguise ses objets de torture* Diabolique
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A quoi jouez-vous dans la cour
Qui portez des masques de velours
A l'enfer de votre visage
Vous tordez les bras les plus frêles
Faire mal est votre plaisir
Et vous hésitez à choisir
Où blesser est le mieux cruel
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MessageSujet: Re: Don't you want me on the floor, too? - Balthazar Wilkes   Don't you want me on the floor, too? - Balthazar Wilkes EmptyMar 10 Fév - 21:37

Roh j'adore, et je suis trop contente que tu te sois inscrite pour incarner ce PV !  Préféré
Je regrette peut-être un peu que tu n'aies pas évoqué Barnabé-le-paon, mais ce sera pour le RP  ! ^.^
Sans surprise, j'ai la joie de te valider et de te souhaiter la bienvenue parmi nous !
Je laisse le sujet ouvert pour que les autres viennent éventuellement commenter ta fiche et te dire bonjour.  Wink


   
Félicitations, tu es validé(e) !
Bravo, tu as réussi haut la main la rude épreuve de la présentation et tu es maintenant un(e) habitant(e) de Boulder ! Puisque tu as choisi d'incarner un PV ou Scénario, tu gagnes 40 points, qu'une admin t'ajoutera très vite (en cas d'oubli, demande tes points sur ce sujet). Tu vas pouvoir dès à présent commencer à faire vivre ton personnage en lui trouvant des relations avec les autres, et en faisant des demandes de RP. Et n'oublie pas de faire une demande de logement ici ! Si tu as en tête un personnage bien précis pour tenir compagnie à ton chouchou, n'hésite pas à créer un scénario ! Côté flood, tu peux te présenter par là. Tu peux aussi répondre à ce petit sondage, ça nous intéresse ! Mais avant tout, n'oublie pas de poster sur les sujets obligatoires dont les liens se trouvent ci-dessous. Encore merci de ton inscription, nous espérons que tu auras beaucoup d'amusement et d'inspiration sur BAD, et nous sommes fiers de pouvoir te dire : Félicitations, tu n'aurais pas pu tomber plus mal !
Passages obligatoires :
Tu dois immédiatement inscrire ton avatar au bottin pour éviter de te le faire piquer (ce serait dommage !). Si ton personnage est un PV ou un Scenario, tu dois aussi l'inscrire ici. Voilà, c'est tout pour le moment... A toi la belle vie !
Un petit vote toutes les deux heures, s'il te plait ! *o*

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MessageSujet: Re: Don't you want me on the floor, too? - Balthazar Wilkes   Don't you want me on the floor, too? - Balthazar Wilkes EmptyJeu 12 Fév - 22:27

I'm the Best Wink

Thank you so much !
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MessageSujet: Re: Don't you want me on the floor, too? - Balthazar Wilkes   Don't you want me on the floor, too? - Balthazar Wilkes Empty

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