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 Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie]

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MessageSujet: Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie]   Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie] EmptyLun 25 Aoû - 19:28

Aloïs Ethan Goodfellow
Traps&Gloom ♔ Avec Gaspard Ulliel
Paperasse inintéressante super-intéressante, après tout ça me concerne : Goodfellow Aloïs, 29 ans, né à New York un 1er septembre, je suis le propriétaire et gérant du Cabaret "Eat the Rabbit", où je vous vends tous les soirs du rêve grâce à mes tours de magie. L'illusion, c'est mon métier, dans tous les sens du terme. Je vis à Boulder depuis 7 ans maintenant, ce qui m'a permis de créer ma petite toile d'araignée, dans laquelle les moucherons comme vous finiront probablement par se perdre. Vous connaissez le principe ? Plus la toile est grande, moins vous aurez de chance d'y échaper. Mes relations, c'est toute ma vie.... Statut social et orientation sexuelle : Le célibat me colle à la peau et me va comme un gant. Oh bien sûr, je ne suis jamais contre une aventure... N'oubliez pas, l'illusion est mon métier. S'il faut vous faire croire que j'irai décrocher la lune pour vos beaux yeux, je le ferai sans difficulté. Rien ne m'arrête, surtout pas la culpabilité de piétiner les sentiments des autres. Mon amour tout entier est dédié à Monsieur Noah Carhays... Oh ne soyez pas ridicules, je n'ai rien de gay. C'est de l'amour purement amical, fraternel. Je lui dois beaucoup, je l'aime et l'accepte tout entier. Alors forcément, il ne reste pas grand chose pour vous autres.... Ah, bien sûr, je pourrais également mentionner Héloïse. Que vous dire d'elle ? Je ne suis pas certain moi-même. Je ne sais que vous dire à son sujet, à part peut être que je briserai le moindre os de votre squelette si vous osez lui faire du mal ou, au contraire, si vous vous intéressez de trop près à elle. Comme l'a dit un chanteur très avisé : "Si tu m'dis qu'elle est moche, tu lui manques de respect, je t'allonge une avoine, ce sera pas du cinoche. Mais si tu m'dis qu'elle est belle, comme je suis très jaloux, je t'éclate la cervelle. Il faut rien dire du tout." Et ne vous avisez surtout pas de vous mêler de notre relation... Je pourrais avoir l'envie subite et non-maîtrisée de vous casser le cou.Trois raisons de me détester : En apparence ? Pas grand chose. Peut être ma réussite ? Certes, je ne suis pas Sénateur ou Président, pas même maire ou politicien à vrai dire, mais je suis propriétaire d'un cabaret à succès, je suis un magicien talentueux et reconnu. Je fais le plein plusieurs soirs par semaine, je suis reconnu par mes paires. J'ai un physique plutôt à mon avantage, d'ailleurs je n'ai pas de mal à faire tomber les femmes... Bien sûr, ça dépend lesquelles. Les envieux trouveront sans aucun mal quelque chose à me jalouser. Et puis dans le fond... sachant que je vous fais les poches et que je vous escroque, je peux parfaitement imaginer que certains m'en voudront... Mais soyons lucides : si vous vous laissez avoir si facilement, c'est plutôt à votre crédulité sans fin et votre imbécilité qu'il faut en vouloir. Le truc qui fait qu'on craque pour moi : Je viens de vous le dire : entre belle gueule et succès, j'ai quelques atouts dans mon sac. Je suis charismatique, j'ai du talent, je suis un beau parleur, je me ferais passer pour un ange ou pour le bon gendre sans aucun problème. La plupart des gens vous diront que je suis très sympa, toujours prêt à aider mon prochain, et qu'en plus, j'ai de l'humour. Eh oui, l'homme parfait existe... Le temps que vous vous rendiez compte que je suis le péché incarné, naturellement.Le pourquoi du comment je suis barjo : Oh allez… ne faites pas semblant de ne pas comprendre. Pourquoi est-ce que je fais cavalier solitaire ? Parce que tout le monde n’a fait que me trahir, me décevoir, ou me blesser. Ca a commencé par mon père, puis ma mère, mon frère en collaboration avec la femme que j’aimais m’a sans doute achevé. Vous vous étonnez encore du fait que je n’ai plus aucune confiance en la race humaine ? Dans ce cas vous êtes d’une naïveté affligeante… Au final, la seule personne qui ne m’a jamais laissé tomber, c’est Noah. Mais comme ici il n’y  pas l’option « Fanclub de Noah », je pense que les T&G me correspondent bien. Faire cavalier solitaire à deux… pourquoi pas au fond ? Ensemble nous ferons de grande chose. Après tout, nous nous sommes promis de nous retrouver ensemble au sommet. Et un sommet, c'est assez petit, pas de place pour d'autres opportunistes.Ma plus grande peur : Que Noah me tourne le dos. Je ne l'admettrai à personne, pas même à lui, même si quelque part il doit s'en douter. Je me fiche que le reste de la terre me trahisse, car je n'ai confiance en personne. Mais lui... s'il venait un jour à m'abandonner, je ne suis pas sûr de m'en remettre.I know you love me : Yé souis oune poste vacant !Crédits : Euh bah Tumblr ? Et sinon c'est du made in moi, bricolé dans un coin de bureau (d'ordi)
Secret inavouable
Mon secret est tellement simple, tellement évident, tellement notoire, qu’il s‘agite sous votre nez sans que jamais vous ne le remarquiez… Oh bien sûr, ceux qui se sont fait plumer finissent parfois par comprendre, mais la plupart du temps, les victimes elles-mêmes restent parfaitement aveugles face à l’évidence. Pendant que vos mirettes se régalent de mes spectacles, mes mains baladeuses vous détroussent dans la plus grande discrétion. Je suis un artiste de l’escroquerie, je vous manipule comme des marionnettes et vous laisse dépouillés, et j’adore ça. Car la vraie magie n’est pas sur scène, elle est autour de vous. La vraie magie, c’est de vous faire payer pour vous voler, et malgré des années de vols et autres fourberies, mon cabaret n’est toujours pas déserté. J'aimerais vous dire que mes filouteries sont une nécessité, qu'elles sont mon gagne-pain... et elles l'ont été, un jour, un temps. Ce temps est maintenant bien révolu, et si je dupe, je mens, je trahis, c'est par pur plaisir. Shakespear l'avait dit : All the world's a stage, and all the men and women merely players. Tout n'est que mise en scène, et toute mise en scène mérite salaire....
Ce que vous savez encore moins à mon sujet, c'est mon passé. C'est à quel point je n'ai plus foi en la race humaine. Pour moi, il y a deux types de personnes : il y a Noah, et le reste du monde. Et pour rien au monde je ne confierais ne serait-ce que mes chaussettes au reste du monde. Je me fiche de tromper, de bafouer, de trahir, de blesser. Je piétinerais le monde entier si ça pouvait me rapporter ne serait-ce qu'un miligramme de satisfaction. A l'inverse, je sacrifierais probablement tout pour Noah. Et si vous touchez à un milimètre carré de sa peau, vous pouvez être sûr que je vous traquerai, et que je vous ferai regretter à jamais ce que vous lui avez fait.
Le génie créateur
Hey, salut, habitants de BAD ! Moi c'est Lou et, dans la vie, je suis connu pour avoir soufflé un nombre incroyable de bougies, parce que j'ai déjà le quart de siècle, eh ouais je suis une vioc !. Si j'ai envie de participer à un sujet d'intégration en RP dès ma validation ? Ca peut être sympa yay !. Entre nous, je trouve que ce forum est très prometteur  Préféré . D'ailleurs, si dans la vraie vie je devais faire partie d'un groupe, je pense que je serais plutôt du genre des D&G, j'ai un grain \o/... Pour finir, comme j'ai super bien lu le règlement, dans un silence religieux et en prenant des notes sur un carnet, je peux vous dire que le code de validation est le suivant :Ok par Bata.  Bébé cœur Hé, psssst ! Tu sais quoi ? Si c'est un copinou à toi qui t'a donné l'adresse du forum, tu peux lui faire gagner des trucs trop cool en me disant son pseudo ! Wah, c'est génial ! Parce que c'est Moi =D (Comment ça ça ne fonctionne pas ?) qui m'a envoyé l'adresse du forum par télépathie / Mais moi j'ai trouvé le chemin sans l'aide de personne, à bord de mon super carrosse cosmique !


Dernière édition par Aloïs Goodfellow le Lun 8 Sep - 21:04, édité 10 fois
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Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie] Empty
MessageSujet: Re: Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie]   Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie] EmptyLun 25 Aoû - 20:03

« It's funny how much words can hurt you
Even after all these years »
Histoire ♔ Parce que Shakespeare n'a qu'à bien se tenir !
« You should know
That there's nowhere else to go »

« Tu sais… Aloïs a toujours été un enfant difficile à cadrer. Il était un peu turbulent, il aimait attirer l’attention sur lui, quelque soit la façon de le faire… généralement pas de la bonne manière. Ca ne m’étonne pas qu’il soit parti sur un coup de tête. Mais toi tu n’es pas comme lui, Elliot ! Un mère ne peut pas passer du temps à se faire du souci pour ses enfants…. Heureusement que je t’ai »

Et heureusement que je n’étais pas présent lorsque ma chère mère raconta ce genre d’inepties à mon petit frère. C’était Elliot qui m’avait rapporté cette discussion, lorsqu’il était venu me voir à Boulder. Je n’avais pas franchement eu le courage de lui expliquer en long en large et en travers à quel point ma mère était hypocrite de parler de moi ainsi. Turbulent ? Certainement. Mais ça n’avait commencé que pour lui faire comprendre qu’on ne peut pas jouer avec les gens comme elle le faisait avec ses poupées. Ma mère était marionnettiste de métier. Plus jeune, elle avait fait des spectacles de rue, pour finalement décider de se consacrer à la création de ces petits êtres manipulables à souhait.

Enfant, j’adorais les marionnettes qu’elle me faisait. C’était le bon temps où nous avions une relation acceptable. De mémoire, j’aimais et j’admirais ma mère. C’est en grandissant que mon avis changea. Durant mon tout jeune age, je ne pus réellement en vouloir à ma mère pour la misère dans laquelle nous vivions : après tout, ce n’était pas sa faute.

Ce n’est jamais la faute de personne…. Du moins c’était ce que je croyais à ce moment là.

C’est d’ailleurs à cette époque là que je rencontrai Noah. Ce qui nous rapprocha ? Nos origines modestes. Il vivait, tout comme moi, dans une misère certaine. Je me souviens encore lorsque, assis par terre, dans nos pantalons un peu trop courts, usés par nos jeux et le temps, nous rêvions de ce que nous ferions plus tard. Nous nous imaginions stars d'Hollywood ou sportif professionnel, au sommet de notre gloire, et nous nous promettions que quoiqu'il arrive, on serait là pour se soutenir, s'épauler dans notre ascension, et trinquer lorsque nous serions au sommet. Ces moments passés avec Noah furent les plus beaux souvenirs de mon enfance... Même si à ce moment là ma mère était encore une femme merveilleuse à mes yeux.
« Tie me up with your deceit,
Cause I seem so bittersweet »

Ca, évidemment, c’était avant que j’apprenne quelques petites choses sur elle… et sur mon père. Mon père avait toujours été un héros à mes yeux. Soldat américain, il était mort lors d’une opération spéciale alors que j’avais 1 an. Je ne me souvenais pas de lui, naturellement, je n’avais que le récit de ma mère pour m’en faire une image. Il y avait peu de photos à la maison, j’avais donc fini par me l’imaginer comme j’aurais aimé qu’il soit. Dans tous les cas, mon père était un grand homme, et sa mort une grande perte pour l’humanité, et pour nous.

Mes croyances se brisèrent en mille morceaux le jour où je rencontrai mon père. Car non, il n’était pas mort. Il n’était même pas soldat, à vrai dire, mais plutôt grand homme d’affaire, propriétaire de plusieurs Casino aussi bien à New York que dans le reste des Etats Unis. Au temps pour le héros de guerre… Mais au-delà de son métier, qui n’était qu’un détail, vraiment, c’était plus le fait qu’il soit vivant qui me turlupinait.
Si ma mère avait eu le temps, je ne doute pas une seule seconde qu’elle aurait trouvé une merveilleuse excuse pour expliquer cela. Et je l’aurais crue, comme toujours. D’ailleurs, lorsque cet inconnu m’accueillit dans ma propre maison pour m’expliquer qu’il était mon père, je ne le crus pas, au début. Ma mère était visiblement sortie faire une course, le laissant là tout seul. Il était vrai que je n’étais pas censé être déjà de retour de l’école à cette heure-ci…

La vérité m’éclata à la figure comme un ballon sur lequel on aurait mis trop de pression. Cette vérité était difficile à admettre, surtout après avoir passé 12 ans de sa vie à croire que son père est mort. L’histoire était finalement tout autre. Moins glorieuse, tant pour ma mère que pour mon père d’ailleurs. Ma mère n’était, selon lui, qu’une aventure, pas une relation très sérieuse, certainement pas une femme avec qui il souhaitait passer le reste de sa vie. Alors nécessairement, lorsqu’elle tomba enceinte, il était hors de question de jouer au papa et à la maman. Cet inconnu supposé être mon géniteur n’avait de toute évidence pas envie d’assumer un tel rôle, et il n’avait certainement pas envie que cette histoire le poursuive. Il décida alors de régler ce petit souci –oui, j’étais un petit souci- de manière efficace et définitive. Il avait du sentir que ma mère était le genre de femme à lui pourrir l’existence, alors plutôt que de tenter de la fuir, il préféra l’acheter. Le deal était simple : il lui donnait une somme, chaque mois, conséquente, lui permettant de subvenir au besoin de l’enfant et aux siens, et en échange, elle lui foutait la paix.

Naturellement, ce n’est pas ainsi que l’histoire me fut contée, mais le recul me fait voir cela d’un tout autre œil, laissant un goût amer derrière lui. Car ce que venait de me révéler cet homme, qui s’avéra bel et bien être mon père par la suite, laissait place à une question cruciale : si ma mère recevait de l’argent de cet homme chaque mois, pourquoi avions-nous à peine de quoi nous nourrir ?
Le fait que je pose la question à ma mère ne sembla pas lui plaire, et je crois bien que c’est à conter de cet instant que notre relation se dégrada. Je n’étais pas bête, et je me doutais bien que si l’argent ne servait pas au confort de tous, il devait bien satisfaire quelqu’un. J’appris, des années plus tard, qu’il servait essentiellement à financer les drogues que ma mère consommait et vendait. Bel exemple de parentalité.

J’aurais finalement préféré ne jamais connaître ce père, mais dans ce genre de cas on ne vous laisse guère le choix. S’il était là, selon lui, aujourd’hui, c’était pour rattraper le temps perdu. Parce qu’il venait de réaliser son erreur. Parce qu’à son age, maintenant, il regrettait de ne pas avoir un fils avec qui passer du temps et partager des souvenirs, des idées. Aurais-je du être attendri par sa démarche ? Je ne l’étais pas. Et ma mère encore moins, car qui disait le retour de Papa, disait aussi argent qui ne tombait plus. Ah, qu’elle était belle notre famille.

Après avoir chassé mon père, ma mère me fit promettre de ne rien dire à Elliot. Agé de 8 ans, mon petit frère n’était, selon elle, pas prêt à entendre tout ça.

Ce qui était à comprendre derrière, c’était surtout qu’elle n’avait pas envie de se mettre deux enfants à dos, un seul suffisait. Et effectivement, je peux me vanter d’avoir transformé son ilot paradisiaque de droguée en enfer, et j’en suis très fier.
Cela dura 4 ans. 4 ans où le quotidien rimait avec « guerre froide ». Mon frère, Eliot, vivait au milieu de nous deux, et était à des kilomètres de savoir ce qui se cachait derrière nos hostilités.

« I can tell
You're on some foolish mission »

J’avais 16 ans lorsque je décidai que j’en avais assez de cette vie : assez d’elle, ma mère, assez de son hypocrisie, de ses mensonges, de ses manipulations. Je ne voyais cependant qu’une seule porte de sortie à cette situation, et il s’agissait de mon père. Retrouver Albert Goodfellow ne fut pas une mince affaire, mais j’y parvins néanmoins. Il n'avait pas bougé bien loin, toujours porté par ses affaires de caisno. Je sentis bien qu’il était surpris lorsque je repris contact avec lui, et je ne pouvais pas lui en vouloir étant donné l’atmosphère de nos dernières retrouvailles. Je décidai de ne pas y aller par 4 chemins et d’être honnête avec lui quant à mes motivations. Convaincre ma mère de me laisser rejoindre mon père fut un jeu d’enfant : je sentais bien qu’elle était contente de me chasser de son paysage. 1 mois plus tard à peine, je déménageai chez mon père, et je disais au revoir à ma mère et mon frère.

Je ne sais pas exactement à quoi mon père s’attendait en acceptant que je vienne vivre avec lui, mais il dut être un peu déçu : je n’étais clairement pas là pour passer des soirées à philosopher avec lui, à refaire le monde en se contant des histoires du passées. Il n’était, à mes yeux, qu’un moyen vers ma fin : mon indépendance. Je passai le moins de temps possible avec lui, préférant largement profiter de ma vie d’adolescent loin de ma mère, et aux côtés de ce cher Noah.

La vie continua son cours. Honnêtement, rien de passionnant. Je m’amusais presque de voir mon père s’investir autant dans notre relation père-fils… comme pour rattraper le temps. J’aurais pris le temps de plus m’en émouvoir si je n’avais pas déjà été suffisamment déçu par la parentalité. J’estimais avoir assez donné, et je préférais de loin consacrer mon temps à mes amis. Rares, au demeurant. Heureusement, il y avait toujours Noah. Et il y aurait toujours Noah.

Je finis par sortir de la ronde scolaire. Pas avec les honneurs, je ne m’étais pas assez d’effort là dedans, mais pas non plus de manière catastrophique, je suis moins con que certains pourraient le croire. J’avais 21 ans lorsque mon père m’expliqua qu’il souhaitait déménager en Europe, où il espérait bien développer d’avantage ses affaires. S’il comptait sur moi pour le suivre à l’autre bout du monde ? Aucune idée. Si tel était le cas, il allait pouvoir s’asseoir dessus. J’ignore encore aujourd’hui si c’était pour calmer sa conscience, par véritable générosité, ou dans l'espoir de maintenir de bonnes relations avec son fils, mais il me laissa avant de partir un véritable petit pactole. Le jackpot. De l’argent comme je n’en avais jamais eu… Et putain c'que ça faisait du bien !

De là, la belle vie commença. Honnêtement, quand vous en avez plein les poches, à quoi bon se faire chier à étudier ou travailler ? La fête, la décadence, tout ceci devint mon quotidien. Si j’étais heureux ? J’étais proche de l’être. Je n’avais pas tout, mais j’avais beaucoup. Suffisamment… En tout cas, c’est ce qu’il me semblait.

C’est à cette période que mon petit frère refit apparition. Je ne l’avais pas vu depuis mon départ lorsque j’avais 16 ans, et nous avions perdu contact. Je pensais qu’il me voyait comme un traître, et de mon côté, je voulais éviter tout contact avec notre chère génitrice. Il débarqua chez moi un vendredi soir, il était debout sur mon pallier, l’air penaud et perdu. Il m’expliqua qu’il s’était disputé avec notre mère, et qu’il n’avait plus que moi sur qui compter. J’avais beau vouloir mettre le passé derrière moi, je ne pouvais pas tourner le dos à mon petit frère, et je l’hébergeai dans mon nouvel appartement récemment acheté sur Cobble Hill –merci l’argent de papa.

Je garde un excellent souvenir de cette période de ma vie. Elliot et moi n’avions jamais été aussi proches, c’était comme rattraper le temps perdu avec mon petit frère. Etant plein aux as, je n’avais aucune difficulté à subvenir à ses besoins et aux miens. Ce fut d’ailleurs grâce à Elliot que je rencontrai Debra.
Debra était une danseuse et une femme exquise. La danse avait toujours été sa passion, mais elle n’avait jamais réussi à danser à haut niveau. Elle donnait des cours de danse dans un centre sportif en journée, et performait le soir dans des bars. Elliot l’avait rencontrée en se lançant à ma recherche : elle l’avait hébergé quelques soirs avant qu’il ne retrouve finalement ma trace.

Entre Debra et moi, ce fut passionnel dès le début. Elle ne cherchait rien de sérieux, et moi non plus, mais il y avait comme un magnétisme entre nous, nous poussant encore et toujours dans les bras l’un de l’autre. Je pouvais passer des heures à l’admirer, à regarder la petite flamme dans ses yeux s’allumer dès qu’elle évoquait la danse, à l’observer se mordre le coin de la lèvre lorsqu’elle voulait garder un secret, à la dévorer des yeux dès qu’elle mouvait son corps en musique. Debra me fascinait comme personne ne l’avait fait auparavant. D’une petite aventure passionnelle, nous étions passés à une relation plus posée, plus sérieuse, mais pas moins épanouissante pour moi. A ce moment là, j’aurais juré que je pouvais passer ma vie avec elle.

Naturellement, j’aurais du comprendre il y a bien longtemps déjà que certains n’obtiennent jamais ce qu’ils veulent. Que certains sont voués à la frustration.
Que Debra me trahisse était une chose… Je pouvais l’accepter. Cela me brisait le cœur, me le réduisait en miettes, mais rien n’était pire que la trahison de mon petit frère. Tout cela sous la forme d’un joli contrat … Debra, en tant que danseuse, avait le talent, Elliot, avec ses études d’économie, avait la connaissance des affaires et moi…. Moi j’étais le pigeon. Officiellement, j’étais le mécène. Investir sur le talent de ma jolie Debra me semblait la meilleure idée du monde. Il fallait dire qu’Elliot avait su se montrer convainquant. J’y avais vu la volonté de construire quelque chose entre frères, je n’aurais pas pu plus me tromper.

Il suffit d’une nuit et d’un lendemain pour découvrir la supercherie. Pas besoin de mots, de lettre, d’explication. Leurs absences soudaines parlaient pour eux. Et je me retrouvai comme un con, seul et dépouillé.

« My black eyed boy, you will find
Your own space and time »

Se reconstruire d’une telle trahison ne fut pas aisé. C’est lorsqu’on vous l’arrache et le piétine qu’on se rend compte qu’on a un cœur. La bonne nouvelle, c’est qu’une fois arraché, il n’existe plus, et ne peut plus être berné. C’était ce que je me disais pour ne pas sombrer. Le timing ne pouvait pas être pire, puisque Noah avait pile poil choisi ce moment pour être en déplacement Dieu sait où… C’était toujours ainsi entre nous : inutile de se donner des nouvelles au quotidien, le moment venu, nous étions toujours heureux de nous retrouver, et en cas de besoin, je savais que je pouvais compter sur lui à 100%. Un coup de téléphone, un message envoyé, et j’étais certain qu’il volerait à mon secours. Mais ce n’était pas ainsi que je voulais que les choses se passent. J’avais besoin de me reconstruire, seul, pour me prouver que notre rêve d’enfance existait toujours.

Se laisser aller à la pure débauche était tentant… mais en toute honnêteté, c’était bien plus simple en n’ayant pas les compteurs fiscaux à zéro.  Dans cette situation, je n’avais pas tellement d’autres choix que celui de me foutre un coup de pied au derrière et de m’en sortir par moi-même. Ouais… plus facile à dire qu’à faire.

Comment je suis tombé dans la magie ? Ce n’était pas une lubie soudaine. Lorsque j’étais petit, je me souvenais avoir passé des heures à m’entraîner sur des tours triviaux. Ma mère n’avait certainement pas de quoi m’acheter ces fameux kits pour enfant, mais lorsqu’on veut, on peut. Et petit, la magie était l’un de mes seuls échappatoires.

Naturellement, cela ne voulait pas dire que j’avais un niveau suffisant pour m’en mettre plein les poches…. Loin de là. Mais observer ces enfants des rues  arnaquer le péquin moyen avec leurs tours de passe-passe acheva de me convaincre que j’étais capable moi aussi d’en mettre plein les yeux au passant, suffisamment pour lui faire les poches. Mes premiers essais furent désastreux… et je faillis même finir avec la police aux trousses ! Mais on apprend toujours de ses erreurs, et chaque expérience était un pas en avant pour moi. Tant et si bien que je finis par me faire un nom comme magicien des rues auprès des plus grands noms.

Il ne me fallut que quelques mois pour me faire la main deci delà. J’eus même l’occasion d’apprendre des plus grands qui, ayant vent de ma notoriété en tant que magicien amateur, étaient désireux de me prendre comme assistant. Pas de quoi amasser une petite fortune, mais toujours l’occasion d’apprendre un peu plus chaque jour.

Ma nouvelle chance vint de là où je l’attendais : Noah, l’éternel. Voilà quelques mois que nous n’avions pas eu de contact. C’était chose courante entre nous : on se quittait, sans s’oublier, on se retrouvait, comme si quelques petites heures étaient passées.
Lorsqu’il me contacta, alors qu'il était de passage à New York entre deux voyages, je ne lui racontai pas tout immédiatement. Je n’avais pas envie de lui faire de cachoterie, mais je n’avais pas envie de tout lui déballer au téléphone. Et pourtant, je ne sais comment, il sembla comprendre, une fois de plus, que j’avais touché le fond, et que je commençais à peine à me reconstruire. Fidèle à lui-même, il me fit une proposition que je ne pouvais pas refuser : celle de tout quitter. De tout lâcher, d’abandonner New York et les malheurs que j’y ai vécus pour venir saisir une nouvelle chance dans une ville bien particulière au délicat nom de Boulder.

Je n’avais plus rien à perdre, et beaucoup à gagner, et je ne résistais jamais longtemps aux propositions de Noah. La semaine qui suivit, je rassemblai le peu d’affaires dont j’avais besoin, et me voilà parti pour une nouvelle aventure.

Mes retrouvailles avec Noah furent l’occasion de recharger mes batteries et de vider mes valises, partageant avec mon meilleur ami mes dernières aventures, peu glorieuses cette fois-ci. Ce déménagement était pour moi l’opportunité rêvée de recommencer à zéro, et j’avais pour cela une idée d’envergure. L’entreprenariat me trottait dans la tête depuis un petit moment déjà, et la seule chose qui m’avait véritablement freiné était la trahison de Debra et Elliot. La différence était que maintenant, j’avais une idée. Une sacrée idée. La magie avait fini par me gagner, et j’avais cette envie folle de continuer sur cette lancée et d’amener le projet un peu plus loin : certes, je pouvais continuer mes petits tours de rue et laisser mes mains dépouiller le brave piéton ou alors… je pouvais pratiquer une escroquerie de grande ampleur. Le même tour de passe-passe mais à grande échelle.

J’exposai naturellement tous les détails de mon projet à Noah. Les moindres détails. Nous ne nous faisions pas de cachoterie, et nous nous accordions une confiance complète et réciproque.

N’importe qui m’aurait traité de fou, pas Noah. Il n’hésita pas longtemps avant de se porter volontaire pour investir dans mon projet, me prodiguant quelques conseils de business man avisé au passage, sans rien m’imposer pour autant, un associé comme on en rêvait. L’idée de créer un endroit à la fois chic et déluré, à la fois fantastique et classique, un repaire pour rêveurs et pour flambeurs l’enthousiasmait autant que moi. Boulder était, selon lui, le lieu idéal pour ce projet grandiose, et il était certain que le concept envouterait les habitants du coin.

Monter le « Eat The Rabbit » me demanda un temps fou et un boulot colossal. J’investis toutes mes ressources et toute mon énergie dans cette création, laissant tout le reste du côté –vie sociale, loisirs, et même sommeil- mais le jeu en valait la chandelle. 6 mois plus tard le « Eat The Rabbit » ouvrait pour la première fois ses portes. Noah, qui ne voyait jamais les choses à moitié, m’aida à monter une soirée d’ouverture grandiose, monumentale, majestueuse. De quoi attirer le beau monde de Boulder et les séduire en un regard, une véritable aubaine pour le lancement du cabaret. La soirée fut un grand succès, permettant à notre petite affaire de démarrer sur les chapeaux de roue.

A côté de cela, je pus enfin reprendre une vie à peu près normale. Certes, en tant que propriétaire et manager du « Eat The Rabbit », je devais consacrer une grosse partie de ma vie et de mon temps à sa gérance, mais ce n’était rien en comparaison des 6 mois de développement du projet. De plus, il fallait bien l’avouer, les soirées au cabaret étaient un excellent prétexte pour passer du bon temps, picoler un coup, et faire de charmantes rencontres.

Mon principal point d’attention et challenge était de mettre en œuvre mon système d’escroquerie sans me faire coincer et surtout, sans que mes clients ne se rendent compte de ce qui se trame dans les coulisses. Qu’ils pensent s’être fait volés au cabaret était une chose, qu’ils croient s’être fait volés PAR le cabaret était nettement plus gênant. Après tout, dans un tel endroit, il y a forcément des pickpockets non ? Tant qu’ils ne me soupçonnent pas moi, le gérant… C’est tout un calcul d’apothicaire de définir le bon nombre de victimes : assez pour satisfaire mon ego d’arnaqueur, pas assez pour qu’on ne découvre le poteau rose.

C’est d’ailleurs au cabaret que j’ai rencontré Héloïse. Elle attendait dans la petite ruelle à l’arrière du « Eat The Rabbit », la porte par laquelle entrent les artistes et le personnel  habituellement –et par laquelle rentrent quelques trafiquants peu recommandables selon mes désirs et ceux de mes clients VIP. J’étais là pour accueillir mon nouvel assistant, le 3eme en 2 semaines. Trouver des personnes dédiées, travailleuses ET compétentes était plus compliqué qu’on ne le croyait. Elle était là, coincée sous un parapluie trop petit pour la protéger de l’averse monstrueuse qui sévissait. Levant les sourcils, adossé à l’ouverture de la porte, j’haussai un peu la voix pour couvrir le bruie de la pluie.

« Vous vous êtes trompée d’entrée mademoiselle. On rentre dans le cabaret par la rue principale »

Lançai-je, joueur, comme à mon habitude. Je doutais qu’elle soit véritablement pour passer une soirée au Eat The Rabbit. Elle n’avait… pas le look. Elle avait l’air perdue, essentiellement, et je me demandais par ailleurs ce qu’elle faisait ici. Je la reluquai de haut en bas sans même chercher à être discret, avant de lui offrir mon plus beau sourire.

« A moins que… vous avez un petit quart d’heure devant vous ? »

Enchaînai-je, me poussant sur le côté, et l’invitant à entrer par l’arrière porte dans le cabaret. Pourquoi elle me fit confiance ? Je n’en avais pas la moindre idée. Avec mon sourire cryptique et mon regard mystérieux mais dangereux, elle aurait du prendre peur. A la place, elle retroussa ses commissures en un sourire, et me suivit. J’avais trouvé ma nouvelle assistante.

Pourquoi Héloïse ? Excellente question. La demoiselle dégageait une aura particulière. Fragile. Presque mystique. Quelque chose de fascinant qui, je le savais, si cela marchait sur moi, marcherait encore mieux sur les clients. A quoi bon attendre un assistant probablement aussi minable que les précédents alors que le destin avait amené cet agneau délicat droit dans mon repaire –où, heureusement, on ne mangeait que le lapin, et non l’agneau. Héloïse ne mit pas longtemps à me convaincre qu’elle serait une assistante charmante. L’ennui, c’était qu’une personne comme elle allait nécessairement finir par me filer entre les doigts. Assistante de magicien ? Pas exactement l’emploi rêvé. J’avais trouvé une perle, je me refusais à la perdre.

Alors je fis ce pour quoi j’étais devenu très doué : la manipulation. Je profitai de nos séances de travail pour la songer, la faire parler. L’air de rien, je me plaçai en oreille attentive, la poussant à se confier. Et de toute évidence… se confier, elle en avait besoin ! C’est ainsi qu’elle se mit à me parler de sa petite sœur, quelqu’un de toute évidence très cher à ses yeux, mais qui traversait une mauvaise passe. Une très mauvaise passe. Sautant sur l’occasion, mon cerveau de prédateur ne mit pas longtemps à voir comment je pouvais tourner la situation à mon avantage. Lui promettre mon aide, ma protection. La prendre sous mon aile, de toute évidence elle n’attendait que cela, qu’une bonne âme ne se propose pour la protéger. Honnêtement, j’y voyais surtout mon intérêt : sécuriser un investissement. Héloïse était une assistante remarquable : talentueuse et proactive, elle faisait avant que je ne demande ou que je ne pense. Elle fascinait les foules, les envoutait. Et, il fallait l’admettre, son charme opérait également un peu sur moi…

Notre collaboration se renforça alors que je la nommais assistante de gestion et non plus simple assistante de magicien. Elle m’aidait dorénavant à faire tourner le cabaret. J’avais pour cela une entière confiance en elle. Je lui proposai d’ailleurs de s’installer dans le petit appartement situé juste au dessus du Eat The Rabbit, précisément en face du mien. Ainsi, je pouvais garder un œil sur elle à longueur de journée : au cabaret en après-midi et en soirée, chez elle le matin. Nos destins étaient irrémédiablement liés… et je l’espérais pour longtemps. Lorsqu’un homme trouve un trésor, il ne souhaite jamais le partager.

A cette époque là, je pensais avoir atteint l’équilibre idéal. J’avais mon meilleur ami à proximité –quoique la moitié du temps en voyage-, mon bébé, le Eat The Rabbit, qui décollait, et l’assistante la plus merveilleuse au monde –même s’il était clairement hors de question de le lui faire savoir. Naturellement, avec le succès, viennent les ennuis. Naturellement, à force de plumer les gens, certains finissent par en avoir assez. Heureusement pour moi, en bon rusé renard, ou filou voyou, comme vous préférez, je sais généralement me sortir des situations délicates.  Je suis leste, et j’ai une bonne détente : donner des poings ne me posent aucun souci, même si je préfère généralement la fuite en avant, ou bien l’entourloupe orale pour me sortir d’un mauvais pas. C’est tout un art, et je le cultive. Récemment, j’ai trouvé une combine encore plus pratique. J’ai découvert il y a peu que j’avais un clone. Comme tous les clones, il est beaucoup moins charmant et intéressant que l’original, mais je dois bien admettre qu’il y a un petit air de ressemblance… En quoi cela peut-il m’intéresser ? Eh bien… pour être honnête, en premier lieu, j’ai bien pensé à un tour de magie. Avoir un sosie pouvait toujours être pratique. L’alibi parfait, même : je le plante sur scène pendant que je fouille vos poches, comment m’accuser alors que j’étais sous vos yeux ébahis toute la soirée ? Et puis… une autre idée m’est venue en tête. Pourquoi l’embaucher dans mon business qui tourne déjà à merveille alors qu’il peut me rendre un bien plus grand service…. Et ce à son insu ! Trouver son adresse et son identité fut un jeu d’enfant. Il ne me restait plus qu’à modifier mon adresse personnelle sur mes cartes de visite et hop : j’avais un punching ball de substitution. Quelqu’un auprès de qui mes détracteurs pourront aller se défouler pendant que je continue tranquillement mes affaires. Astucieux, non ?

L’ennui avec moi, c’est que justement, l’ennui me gagne vite. Je déteste stagner, je méprise la routine. J’ai besoin d’avancer, de changer. J’essaie comme je peux de le faire en innovant dans mes arnaques et mes coups fourrés, mais ça ne suffit plus. Les aventures d’un soir me distraient quelque peu mais finissent toujours par me lasser. J’ai besoin de renouveau. Et je crois savoir où le trouver. J’ai récemment rencontré une petite voleuse de rue qui a essayé de me chaparder mon portefeuille. Pas de chance pour elle : elle s’est fait prendre à son propre jeu. Comment pouvait-elle savoir qu’elle avait essayé d’arnaquer le roi des arnaqueurs ? Néanmoins, son tempérament m’a plu, et sa technique n’était pas mauvaise, elle ne demandait qu’à être perfectionnée. Je lui ai à mon tour piqué son portefeuille, à la fois pour lui apprendre la leçon –ça avait un petit quelque chose de jouissif- mais aussi dans l’espoir qu’elle me retrouverait. Une sorte de test : je voulais voir combien de temps ça lui prendrait de me traquer, et j’étais certain qu’elle le ferait. Je saurai alors ce qu’elle vaut vraiment. Pourquoi me donner tout ce mal, me direz-vous… Je vous l’ai dit : je m’ennuie. Alors quoi de mieux que de former un nouveau bandit pour travailler à mes côtés ? Tout maître Jedi souhaite un Padawan pour transmettre son savoir, et je ne faisais pas exception… Alors je la laisse venir : voyons ce que ce petit bout de femme vaut vraiment, et si elle est à la hauteur de mes espérances !

Comme vous pouvez le voir, on ne s’ennuie jamais véritablement à Boulder, il y a toujours quelque chose à faire.

Et du reste ?
« Show must go on »


 


Dernière édition par Aloïs Goodfellow le Lun 8 Sep - 20:03, édité 32 fois
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Essylt E.-T. Hamilton
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Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie] 1429298821-separateur2
Enfants couleur des temps sauvages
A quoi jouez-vous dans la cour
Qui portez des masques de velours
A l'enfer de votre visage
Vous tordez les bras les plus frêles
Faire mal est votre plaisir
Et vous hésitez à choisir
Où blesser est le mieux cruel
Louis Aragon

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« We are such stuff as dreams are made on »
W. Shakespeare
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MessageSujet: Re: Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie]   Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie] EmptyLun 25 Aoû - 20:10

Cette fois, promis, je vais essayer de rester calme... Mignon

Bienvenue sur BAD, je suis vraiment, vraiment ravie que le personnage d'Aloïs t'intéresse (je crois que tu l'as compris ^.^), et j'espère de tout cœur que tu t'amuseras bien avec lui en RP ! Préféré

Encore une fois, si tu as des questions ou besoin d'aide pour quoique ce soit, n'hésite pas à poster ici même ou à nous contacter par MP, Elvie ou moi.

Bon courage pour écrire ta fiche que j'ai graaand hâte de lire ! Love you

Il faut vraiment que je le dise une fois, une seule...:
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Théophile P. Stuart
Théophile P. Stuart

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Tu le sais bien.
Je suis ignoble au fond.


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Need her !
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MessageSujet: Re: Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie]   Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie] EmptyLun 25 Aoû - 23:30

Cool, on va finir par surpasser les filles en nombre, on dominera le monde... Superman
Bienvenue à toi !
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MessageSujet: Re: Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie]   Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie] EmptyMar 26 Aoû - 13:10

Merci à vous deux Préféré

Moi je dis... pas besoin d'être plus nombreux qu'elles pour dominer le monde, on y va au talent Pirate
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Elvie S. Drew Turckham
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Fuck you.

Spoiler:


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C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : «Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien.» Mais l’important, c’est pas la chute. C’est l’atterrissage.
(La Haine)



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MessageSujet: Re: Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie]   Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie] EmptyMar 26 Aoû - 23:50

"Le magicien cruellement sexy est arrivé!"
Je répète :
"Le magicien cruellement sexy est arrivé!"
Je.. Zen, zen. Zen.

Wow. Tout d'abord bienvenue sur BAD, j'espère que tu te plairas parmi nous.  Cœur rose
Bon, je suis vraiment dingue d'Aloïs, donc un lien s'imposera de force entre nos deux personnages, tu n'as pas le choix. Sadique
Comme Essylt l'a dit un peu plus haut, si tu as la moindre question, ou un souci, ou quoique ce soit, n'hésite pas à nous envoyer un MP. Oui

Sinon, tu as vraiment bien cerné ce personnage, dès la première phrase même : "Paperasse inintéressante super-intéressante, après tout ça me concerne".
C'est carrément l'idée que je me fais d'Aloïs.
J'ai hâte de lire la fin de ta présentation, bon courage à toi ! Héroïque
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MessageSujet: Re: Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie]   Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie] EmptyMer 27 Aoû - 19:10

Rha mais quel accueil Préféré J'ai presqu'envie de me désinscrire et de me réinscrire pour vivre ça une 2eme fois Anna Chronique

Et je suis 200% pour le lien *_* Si tu as déjà quelques idées je serai toute ouïe Mignon

Et sur ce je m'y remets ^^
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MessageSujet: Re: Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie]   Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie] EmptySam 30 Aoû - 0:10

Hello les loulous !

J'ai preeeesque fini ma fiche (bon... c'est un grand mot, j'ai encore une bonne partie de l'histoire à écrire Ange ) mais je pars en vacances demain pour une semaine, du coup ça va être compliqué de tout plier dans les délais impartis Coeur rose
Serait-il possible d'avoir un petit délai siou'plait Mignon ?
Je serai de retour le 9 septembre !
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Essylt E.-T. Hamilton
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MessageSujet: Re: Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie]   Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie] EmptySam 30 Aoû - 0:43

Coucou ! Préféré

Aucun problème, les vacances sont en plus bien méritées d'après ce que j'ai compris ! Oui Comme ta fiche est bientôt finie, ça te va si je mets un délai jusqu'au 13 septembre ? De toute façon ce n'est pas gravé dans le marbre et si tu prolonges un petit peu tes vacances il suffira que tu nous préviennes en rentrant !

Bonne vacances à toi, repose-toi bien et reviens-nous en pleine forme ! Love you
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MessageSujet: Re: Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie]   Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie] EmptySam 30 Aoû - 0:50

Le 13 c'est tout parfait, merciiiii Love you
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MessageSujet: Re: Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie]   Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie] EmptySam 30 Aoû - 0:57

Super, je le note alors. A très bientôt, amuse-toi bien ! Cœur rose
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MessageSujet: Re: Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie]   Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie] EmptyLun 8 Sep - 21:04

*instant d'émotion* Je crois que j'ai fini ma fiche Préféré

Surtout dites moi si j'ai oublié quelque chose, ça peut arriver quand on fait sa fiche en 10 000 fois avec des vacances entre Haaan !
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Essylt E.-T. Hamilton
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MessageSujet: Re: Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie]   Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie] EmptyLun 8 Sep - 21:22

Ohwwiii !  Préféré
J'ai tout bien lu au fur et à mesure et ta fiche est super géniale, j'adore !  Rouh

   

   
Félicitations, tu es validé(e) !
Bravo, tu as réussi haut la main la rude épreuve de la présentation et tu es maintenant un(e) habitant(e) de Boulder ! Puisque tu as choisi d'incarner un PV ou Scénario, tu gagnes 40 points, qu'une admin t'ajoutera très vite (en cas d'oubli, demande tes points sur ce sujet). Tu vas pouvoir dès à présent commencer à faire vivre ton personnage en lui trouvant des relations avec les autres, en faisant des demandes de RP, ou même en t'inscrivant à un RP d'intégration. Si tu as en tête un personnage bien précis pour tenir compagnie à ton chouchou, n'hésite pas à créer un scénario ! Mais avant tout, n'oublie pas de poster sur les sujets obligatoires dont les liens se trouvent ci-dessous. Encore merci de ton inscription, nous espérons que tu auras beaucoup d'amusement et d'inspiration sur BAD, et nous sommes fiers de pouvoir te dire : Félicitations, tu n'aurais pas pu tomber plus mal !
Passage(s) obligatoire(s) :
Tu dois immédiatement inscrire ton avatar au bottin pour éviter de te le faire piquer (ce serait dommage !). Voilà, c'est tout pour le moment... A toi la belle vie !
   
Un petit vote toutes les deux heures, s'il te plait ! *o*

   


Je suis trop contente ! Calin Je vais t'ajouter à ton groupe de ce pas !
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MessageSujet: Re: Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie]   Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie] EmptyLun 8 Sep - 21:41

Owww trop bien Dandy (Yé soui bleuuuu Préféré Préféré )

Je file faire tout ça, merciiii Ah la la !
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MessageSujet: Re: Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie]   Aloïs Goodfellow ~ Welcome to Hell’s paradise, I always heard life was a pair of dice [Finiiiiie] Empty

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