Il n'y a pas une frontière très mince entre l'amour et la haine. Il y a une grande muraille de Chine avec des sentinelles armées postées tous les trois mètres.

Théophile Peter Stuart

Traps&Gloom ♔ Avec François Arnaud

Paperasse inintéressante : Théophile Stuart, 27 ans (né le 18 décembre 1986 à Denver), acteur-vedette jouant le rôle d'un médecin spécialisé dans les diagnostics et qui vit à Boulder depuis longtemps. Statut social et orientation sexuelle : Célibataire. Hétérosexuel. Trois raisons de me détester : Si vous aimez la vie, croyez en la beauté du genre humain et sortez des phrases tragiquement plates comme "j'espère que ça ira mieux demain", alors vous n'allez pas m'aimer. Je suis cynique, irritable, pessimiste, provocateur et égocentrique. Tout ce qu vous détestez, pas vrai ? Le truc qui fait qu'on craque pour moi : Le billet de cent dollars que je vous file discrètement pour que vous preniez la sage décision de ne pas ouvrir la bouche en ma présence, peut-être ? Le pourquoi du comment je suis barjo : On n'est pas un groupe. On n'a pas de cause à défendre. Comment je reconnais les autres membres du groupe T&G ? Ce sont ceux qui physiquement ne se démarquent pas de la normalité, et qui moralement considèrent qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. C'est une philosophie qui me convient. Mon frère s'est fait embrigader par les W&L et franchement je ne lui en tiens pas rigueur, mais moi je n'ai pas besoin de m'entourer d'une bande d'enquiquineurs donneurs de leçon. J'ai une trop haute opinion de ma propre opinion pour avoir besoin de celle des autres. Ma plus grande peur : Vous voulez dire en-dehors de ce que serait mon effroi si on devait un jour assister à l'avènement des Tests & Fly ? Ou de mourir coupé en deux par une scie sauteuse ? Vous parlez de peurs rationnelles, c'est ça ? Pour moi, toutes les peurs sont irrationnelles tant qu'on est quelqu'un d'intelligent et de raisonnable. Donc je dirais qu'hypothétiquement ma plus grande peur serait de subitement devenir idiot, niais, mièvre. C'est complètement irrationnel. I know you love me : Poste vacant. Héhé

Crédits : tumblr + vent parisien

Secret inavouable

Pour moi, ma vie c'est un décor en carton pâte. Tout ça, c'est du toc, c'est pour de faux. Par exemple, je suis certain que si je déplaçais les bouquins qui se trouvent sur ma bibliothèque, je trouverais des caméras. Parce que ma vie entière est un film, de même que celles de ceux qui m'entourent --mon frère ne peut pas être mon frère, où alors il faut qu'il crie à l'injustice génétique parce que c'est pas cool qu'il soit moins beau gosse que moi ! J'incarne le rôle d'un brillant médecin qui a brillamment réussi ses études et qui soigne brillamment des gens. Et ce personnage me convient, j'éprouve énormément de sympathie à son égard, c'est pourquoi je joue son rôle aussi impeccablement. Ma vraie vie ? C'est mon job, j'ai rien en-dehors de Boulder.

Le génie créateur

Hey, salut, habitants de BAD ! Moi c'est Peter pour les intimes Mouhaha

et, dans la vie, je suis connu pour avoir soufflé un nombre incroyable de bougies, parce que j'ai déjà été appelé "monsieur" par une fille qui devait avoir genre dix-sept ans, j'me suis pris un coup de vieux. Si j'ai envie de participer à un sujet d'intégration en RP dès ma validation ? Ouais pourquoi pas. Entre nous, je trouve que ce forum est à l'image de ses créatrices Petit coquin

. D'ailleurs, si dans la vraie vie je devais faire partie d'un groupe, je pense que je serais plutôt du genre des T&G mais j'suis moins déprimant quand même... Pour finir, comme j'ai super bien lu le règlement, dans un silence religieux et en prenant des notes sur un carnet, je peux vous dire que le code de validation est le suivant :Ok par Bata Bébé cœur

Hé, psssst ! Tu sais quoi ? Si c'est un copinou à toi qui t'a donné l'adresse du forum, tu peux lui faire gagner des trucs trop cool en me disant son pseudo ! Ni l'un ni l'autre, j'vais quand même pas faire gagner des points à Essylt, manquerait plus que ça ! Diabolique

« Un club secret ? C'est quoi le secret ? Que ce sont tous des débiles ? »

Questionnaire ♔ Parce que j'adore qu'on s'intéresse à moi

L'interview d'Anna Chronique

Imagine que le dieu du Sushi apparaisse tout à coup devant toi et t'ordonne de quitter ton groupe sous peine d'être transformé en california maki aux crevettes. Dans quel autre groupe de la ville t'intègrerais-tu le mieux et pourquoi ? Nan mais t'es sérieux, là ? Dieu du Sushi ? Quoi ? T'as fait un pari contre papa Zeus et t'as perdu ? Bah ouais mon pote, mais qu'est-ce que tu vas te frotter à lui aussi ! Le gars il crache des éclairs ! C'est quoi ça, un california maki ? Ha non désolé, je n'ai aucune confiance en la nourriture kawaï, qui sait ce que le poisson cru peut apporter comme maladies orphelines... Ok, c'est bon, t'énerve pas, je vais répondre... Un autre groupe que les T&G, tu dis ? Alors voyons voir, d'un côté nous avons les grands coincés qui se sentiraient trop criminels s'ils oubliaient de prendre leur ticket d'horodateur, d'un autre côté nous avons des dégénérés qui se fusillent les neurones, pour les uns à coup de jeux vidéo, pour les autres avec le genre de cachets que je suis obligé de piquer discrètement à la pharmacie de l'hôpital... Du coup il reste les D&G. ... Nan j'rigole, ça va pas la tête ? Ces espèces de fous à lier ? Si tu savais combien de fois on m'a menacé de me faire interner, je n'ai vraiment pas besoin de ça moi ! Mais tu veux que je te dise ? En tout cas, je ne mangerai jamais quoique ce soit que l'on dessine avec des yeux et un sourire, c'est trop flippant, alors remballe tes makis et lâche-moi, y'en a qui essaient de bosser !
La dernière fois que tu ne t'es pas rappelé de ta soirée, c'était quand ? Le lendemain, un proche t'a envoyé les photos... alors, que s'est-il passé ce soir là ? Franchement j'adore cette photo. C'est une attention délicate de sa part de me l'avoir envoyée. Je pense même en faire un tirage exceptionnel grandeur nature et l'accrocher sur le mur du fond de mon bureau. On la voit dans le miroir tenant un appareil photo vintage --un des tous premiers Kodak de 1883-- debout dans la baignoire vide, la bouche ouverte sur un éclat de rire incandescent qui va bien à ses yeux verts. D'habitude, elle n'est pas comme cela. Et moi non plus. Parce que j'ai l'air stupidement heureux, là, adossé au mur à côté du miroir, une marque de rouge à lèvres sur la joue et l'œil hagard. J'aime ce genre de paradis artificiel. Ouais on était défoncés. C'est pas souvent mais de temps en temps ça nous arrive, comme si on était de pauvres G&N dépourvus de bulbes. Je rends visite à Essylt Hamilton une fois par semaine sous le sceau du secret. Parfois elle a réussi à être sage pendant sept jours, mais ça lui arrive aussi de m'annoncer la bouche en cœur qu'elle a arrêté son traitement. Et il me faut être très fin stratège pour la convaincre de le reprendre. Cette photo, en fait, c'est de la pure diplomatie.
Mes lecteurs veulent en savoir plus sur toi ! Raconte-moi un peu ce qu'est ta vie aujourd'hui. Comment était ton enfance ? Quelles sont tes envies d'avenir ?... Quand j'essaie de me remémorer en détail mon enfance, je constate que mes premiers souvenirs aux contours véritablement nets remontent à quand j'avais dix ans, et concernent des chaussures. Les chaussures en disent toujours long, vraiment. Je me souviens d'une paire de mocassins gris foncé qui disait toujours : "Il faut du temps, elle répond bien au traitement mais on devrait en savoir plus d'ici quelques jours". Sa collègue, un joli assortiment de Richelieu à petits talons carrés avec un lacet bleu nuit dont la rosette était toujours parfaitement symétrique, se voulait explicative : "les métastases de votre épouse se déplacent par voies lymphatiques et ont causé les adénopathies, c'est-à-dire les ganglions lymphatiques", et moi je trouvais déjà à l'époque que ces mots barbares n'étaient qu'un cache-misère. En gros, la première paire de chaussures disait : "on est vendredi soir et j'aimerais bien avoir mon week-end tranquille, alors on en reparle lundi", et la deuxième : "quand elle mourra on saura exactement pourquoi, mais ce qu'on ne sait pas c'est comment la guérir, c'est-à-dire comment empêcher deux petits garçons de perdre leur maman". Et la paire de chaussures de ville noires s'affaissait toujours sur le fauteuil d'un air désespéré quand mocassins et talons carrés sortaient de la chambre d'hôpital, avant de dire : "Théo, sors de sous le lit s'il te plait, je t'ai dit cent fois que c'est mal d'écouter les conversations des adultes". Mon père était un homme qui avait toujours réalisé ses rêves, mais qui commençait à sentir que le seul qui ait jamais vraiment eu de l'importance avait une date de péremption et un cathéter dans le bras. J'ai décidé de devenir un médecin qui porte des converses basses gris moyen et qui n'entre dans la chambre de ses patients uniquement s'il a trouvé la solution miracle à leur inexplicable pathologie. Vous ne me verrez jamais débiter des niaiseries sur la patience ou l'espoir. L'espoir des patients qui se meurent, c'est moi, et si j'échoue alors c'est fini et il est inutile d'essayer d'apporter la moindre consolation aux proches. Tout ça, en fait, c'est une histoire de métastases.
Enfin bon, faut aussi savoir que rien de tout ça n'est réel : ni la mort de ma mère, ni l'hôpital Sainte-Lucie où je travaille, ni rien de ce qui m'entoure. Je suis un personnage, le héros d'une série télé qui a un grand succès. Donc tout ça, en fait, c'est seulement un scénario. Pas vrai ?

Ils craquent pour moi !

I was born in morphina
Avec Imke Altmann ✘ "Ecartez-vous tous, personne ne la touche avant que je l'ai examinée. Et vous donnez-moi ce stéthoscope, c'est hallucinant qu'on laisse les infirmières toucher au matériel médical..."
La jeune femme qui croyait me faire barrage fronçait les sourcils, mais je crois bien que lorsqu'elle constata mon air de férocité mêlé de d'inquiétude, elle décida qu'elle remettrait sa vengeance à plus tard et me tendit l'objet de ma requête. Je me précipitai le moins désespérément possible auprès d'Imke, le dos raide, le cerveau en ébullition, après avoir contourné l'infirmière, à l'adresse de qui je lançai par-dessus mon épaule avant de me pencher sur le corps inerte de la chimiste inconsciente :
"Et qu'on me trouve le chirurgien plastique le plus qualifié et le moins vainement pédant de tout ce maudit hôpital pour lui faire les points de suture dont elle a besoin. Ne vous avisez pas de laisser un interne s'approcher à moins de cinq mètres de cette chambre, c'est compris ?"
Je me fis intérieurement la réflexion qu'en guise de chirurgien plastique j'aimerais mieux qu'on me présente Apollon en personne, pour qu'il répare lui-même son œuvre d'art blessée. Lorsque je fus près d'elle et que les médecins ici présents m'eurent fait un peu d'air, mes gestes passèrent de saccadés et brutaux à méticuleux et précis le temps que je l'ausculte. On ne m'avait pas bipé. Il y a vingt minutes, quand j'étais à l'appart' dans un état à moitié comateux devant la télé, on ne m'avait pas bipé. D'habitude, quand un de mes patients est dans un état critique au milieu de la nuit, on me bipe, et mon équipe me harcèle jusqu'à ce que je sois trop bien réveillé pour pouvoir passer outre. Mais cette nuit, c'est le téléphone qui a sonné, plusieurs fois, jusqu'à ce que je daigne y répondre et que la voix blanche de l'infirmière m'annonce que mademoiselle Altmann avait eu un accident. Je n'ai pas souhaité en savoir plus, je ne crois pas non plus avoir pris le temps de raccrocher ni de me demander pourquoi je faisais partie des personnes à contacter en cas d'urgence dans le dossier médical de la plus grande enquiquineuse de l'univers, mais j'ai bondi. Ils sont tous fous s'ils pensent qu'ils vont pouvoir me traiter comme un membre de l'entourage de Cathy ! Je ne serai pas la créature inutile qui attendra dans le hall de l'hôpital de savoir ce que comptent faire les médecins. Ils auraient dû me biper. Parce que, si je suis dans le dossier médical de Cathy, c'est parce qu'une personne intelligente sait en reconnaitre une autre, et mettre de côté les petits guerres quand il le faut. Cathy m'a demandé moi parce que je suis le meilleur, et donc le seul en qui elle ait confiance. Je suis aussi le seul qui saura faire taire ses émotions et prendre des décisions radicales, si cela lui permettait d'avoir la vie sauve. Je ne crois pas que ma brutalité lui fasse peur, je crois plutôt qu'une part d'elle s'y reconnaît volontiers. C'est pour cela qu'elle est aussi fascinante. Malgré tout, malgré tout ce que je hais chez elle --ses airs de princesse, sa façon de minauder, d'essayer de séduire pour parvenir à ses fins, et le fait que trop souvent elle y parvient-- je sais qu'elle est exceptionnelle. Si elle ouvrait les yeux maintenant, je m'écarterais d'un bond pour qu'elle ne voit pas l'anxiété figer mes traits malgré mes mouvements souples et assurés --mais intérieurement je l'adorerais d'être aussi orgueilleuse que ce serait même à elle de décider de l'heure de sa mort.

Down by the riverside
Avec Sarah Blueway ✘ Quand mon amante secrète, j'ai nommé Sarah Blueway, soeur d'Ernest, m'a demandé de la rejoindre au Chautauqua Ranger cottage, j'y suis forcément allé confiant, mains dans les poches, et léger sourire victorieux aux lèvres. J'ai toujours su que cette fille est dingue de moi. Je m'attendais quand même à ce qu'elle fasse mine de me résister encore un peu mais ça ne lui servirait qu'à masquer partiellement une reddition complète. Après tout, cette invitation dans l'auberge champêtre de la ville, avec de charmantes chambres d'hôtes, était en soi la preuve accablante de son désir de mettre fin à ce petit jeu de contournement qui s'était instauré entre nous. Je déchantais assez vite en la voyant dans le hall de la maisonnette, faisant les lacets de ses chaussures de montagnes et armée de deux bâtons pointus munis de dragonnes. L'ambiance montagnarde n'était pas exactement ce que j'avais prévu mais, si c'est ce qu'elle appréciait, je n'étais pas totalement contre un jeu de rôles. Cependant, la féline demoiselle m'annonça que nous partions pour une randonnée en forêt. Je m'adossai bras croisé et sourire narquois aux lèvres, bien décidé à ne pas bouger d'un pouce quand elle m'annonça qu'elle avait une surprise pour moi et que nous n'en aurions pas pour longtemps. N'ayant rien de mieux à faire de mon après-midi, je me suis résigné à la suivre. C'est au bout d'une heure d'ascension que je m'aperçus enfin que tout ceci n'était qu'un rêve improbable, que mon esprit me jouait des tours et qu'il n'y avait aucune chance pour que tout ça soit réellement en train d'arriver. La jeune femme m'avait amené devant un feu de camp entouré de péquenauds qui chantaient des chansons commerciales sur des guitares mal accordées. Elle se fiche de moi ? Ok, donc puisque tout ça n'est qu'un rêve énervant qui n'a fait que me rendre furieux, je décide de bondir sur la jeune femme, de me la jeter par-dessus l'épaule, et de l'emporter au fond de la forêt sans autre forme de procès.

Wanna marry you
Avec Aaron Stuart ✘ "Allô ?" "--Bonjour, vous ne me connaissez pas et je ferai tout pour ne jamais faire votre connaissance. Je vous appelle car vous êtes fiancée depuis peu à un jeune décérébré nommé Aaron Stuart. Donc dites-moi combien coûte votre amour pour lui." "--Je vous demande pardon ?" "--Bon sang, en plus il en a choisi une lente d'esprit ! Je vous demande combien, combien vous voulez pour sortir de sa vie ?" "--Ah ! Vous devez être son frère. Théo, c'est ça ? Aaron m'avait prévenue que vous appelleriez sûrement et il m'avait dit de ne rien écouter de ce que vous me diriez."
Si je veux briser ces fiançailles, ce n'est pas que je souhaite que mon frérot soit triste. C'est juste que parfois il est vraiment débile. A vingt-deux ans il voudrait déjà se marier ? Pour quoi faire ? Je l'ai immédiatement soupçonné de vouloir épouser une petite demoiselle aux jolis yeux qui aurait besoin de prolonger son visa pour rester aux USA plus longtemps. Mon frère est trop fleur bleue. C'est le genre de mec que les filles invitent à leurs soirées "films en noir et blanc" et qui leur tend la boîte de mouchoirs. N'importe quelle fille peut aisément le manipuler en battant des cils et en ayant l'air un peu désespérée. C'est pour ça, par exemple, qu'il a ramené à la maison une certaine Callie Bennet, une petite sournoise qui a déjà un marmot et qui a tourné la tête de mon frangin pour qu'il lui vienne en aide. Jamais compris d'où lui viennent ses instincts de chevalier servant, et dieu merci j'ai moi-même été épargné par ce fléau. Mais c'est mon frère et je dois le protéger de toutes ces mièvreries et de ces dangereux monstres aux cheveux et ongles longs.

You want a piece of me ?
Avec Peter Blueway ✘ Je n'ai jamais écrit de lettre de ma vie et je ne vois pas trop pour quelle raison je m'y mettrais maintenant, mais soit, disons que l'alignement des planètes m'aurait rendu sentimentaliste et que je veuille t'écrire aujourd'hui. Je vais en profiter pour te raconter mon entretien d'embauche qui a eu lieu hier à l'hôpital Sainte-Lucie. J'entre d'un pas décidé dans le bureau de Théophile Stuart, qui dirige depuis peu le département de diagnostiques de l'hôpital. J'étais déjà "à moitié" recruté mais je devais me présenter à celui qui serait mon futur patron, plus par politesse qu'autre chose, car en réalité la direction m'avait déjà un peu imposé à lui. Il est assis à son bureau, la tête penchée vers la table, et ne lève pas les yeux vers moi, même quand je lui tends la main en déclarant que je suis Peter Blueway. J'ai franchement été gêné du silence qui s'en est suivi et un peu fâché qu'il ne daigne me regarder ni me serrer la main. Au bout d'une longue minute --j'étais resté planté là, stupéfait de ce silence-- Théophile Stuart, toujours sans me regarder, semble grogner et déclare : "Non, ça ne va pas du tout". Je n'ai pas le temps de m'étonner ou de lui demander à quoi il fait référence qu'il ajoute : "Vous ne pouvez pas être Peter Blueway. Peter est mon deuxième prénom, autrement dit c'est moi Peter. Vous, vous avez une tête de..." enfin il lève les yeux vers moi, rapidement, et poursuit : "D'Ernest. D'ailleurs je ne vous appellerai qu'Ernest, puisque contrairement à votre mère j'ai la chance d'avoir vu votre tête définitive pour vous prénommer, plutôt que de me fier à une photographie grossière en noir et blanc de votre tronche de fœtus ivre de liquide amniotique. Maintenant Ernest, si vous ne constatez pas que vous me dérangez, sachez que les quatre minutes que je viens de perdre en votre compagnie vont certainement causer la mort d'une pauvre jeune fille qu'une machine fait respirer artificiellement depuis des jours et dont j'étudiais le dossier avant que vous veniez m'enquiquiner avec des bagatelles. On se voit lundi matin avec le reste de l'équipe, bon week-end à vous, et maintenant dégagez." Comme je stagnais une demi-seconde supplémentaire devant son bureau, éberlué de l'entendre me parler ainsi, il fit mine de tourner les pages de son "dossier", alors qu'en réalité il n'y avait rien sur le bureau devant lui, pas même une feuille. Un peu fâché, un peu sonné, je suis sorti de la pièce sans un mot. Alors que j'aurais pu vouloir faire de nouveau irruption dans le bureau pour lui coller mon poing dans la tête, j'avais finalement le sourire aux lèvres. Ce boulot, je le veux vraiment, et je sens qu'il va me passionner. Franchement j'ai hâte d'être à lundi matin. Bref, j'ai rencontré Théophile Stuart.

Tu as déformé le cadre, banane ! ^.^
Bon, je suis quand même heureuse de te voir ici ! Préféré

Ce personnage t'ira comme un gant à n'en pas douter ! J'ai vraiment hâte de lire la suite... Rouh

P.S.: J'adore le titre ! *o*

Tout de suite c'est d'ma faute ! Peut-être que c'est ton code qui a un bug ? Et parce que je suis trop fort je l'ai réparé !

Ouaip' moi aussi je suis content d'être là. Léchouille

Comment te souhaiter la bienvenue sans baver sur ton choix de personnage, ton avatar et ta fiche trop parfaite jusque là qui me donne envie de te mordre pour que tu sois vite validé et qu'on Rp ensemble... Bon bah bienvenue ? Mignon

Nan sérieux, tu sais que je suis trop contente que tu sois là et que nos personnages sont juste parfaits alors... Grouille-toi d'être validé ou j'fais grève de tous les ce-que-tu-sais Boude

Haha, donc toi tu me mords pour que les admins fassent vite leurs jobs ? Mouhaha

C'est moyennement logique mais on va dire que je te pardonne parce que ça m'a fait rire. Et c'est bon, madame, je me suis dépêché et j'ai fini, c'est officiel !
Hâte de RP avec toi. Léchouille

Je t'ai déjà dit ce que j'en pense... Gosh

C'est super, je suis ravie de pouvoir te valider ! Cœur rose

Félicitations, tu es validé(e) !

Bravo, tu as réussi haut la main la rude épreuve de la présentation et tu es maintenant un(e) habitant(e) de Boulder ! Puisque tu as choisi d'incarner un PV ou Scénario, tu gagnes 40 points, qu'une admin t'ajoutera très vite (en cas d'oubli, demande tes points sur ce sujet). Tu vas pouvoir dès à présent commencer à faire vivre ton personnage en lui trouvant des relations avec les autres, en faisant des demandes de RP, ou même en t'inscrivant à un RP d'intégration. Si tu as en tête un personnage bien précis pour tenir compagnie à ton chouchou, n'hésite pas à créer un scénario ! Mais avant tout, n'oublie pas de poster sur les sujets obligatoires dont les liens se trouvent ci-dessous. Encore merci de ton inscription, nous espérons que tu auras beaucoup d'amusement et d'inspiration sur BAD, et nous sommes fiers de pouvoir te dire : Félicitations, tu n'aurais pas pu tomber plus mal !

Passage(s) obligatoire(s) :

Tu dois immédiatement inscrire ton avatar au bottin pour éviter de te le faire piquer (ce serait dommage !). Voilà, c'est tout pour le moment... A toi la belle vie !

Un petit vote toutes les deux heures, s'il te plait ! *o*

Yeah, merci ma beauté ! Léchouille

Grâce à toi je ne serai pas mordu de nouveau par Cathy... Cool

» Forgive me, if to stroke thy frost outvisions paradise ♔ Avec Aloïs

Il n'y a pas une frontière très mince entre l'amour et la haine. Il y a une grande muraille de Chine avec des sentinelles armées postées tous les trois mètres.

Il n'y a pas une frontière très mince entre l'amour et la haine. Il y a une grande muraille de Chine avec des sentinelles armées postées tous les trois mètres.

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